plaisir à boire un verre d'eau si l'on a soif.
- Plaisir : s'éprouve dans le l'instant, et est du domaine de la sensation.
- Le bonheur se définit comme l'état de complète satisfaction de tous les penchants humains. L'homme heureux est un homme comblé, n'éprouvant ni regret ni frustration, ni douleur ni contrariété. Bonheur = généralement objectif des hommes, mais un tel état = accessible?
[...] A - La tranquillité de l'âme - La plupart des philosophies antiques sont des eudémonismes (du grec eudaimonia, "bonheur") : elles font de la recherche du bonheur le but même de l'existence humaine. - Pour stoïciens : pour être heureux, il suffit de vouloir les choses comme elles arrivent (et non comme on voudrait qu'elles soient). - Epicure : lie indissociablement le bonheur au plaisir : " Le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse - La philosophie se fait thérapeutique. [...]
[...] (cf la figure du sage qui, par l'exercice de se facultés intérieures, par la contemplation, parvient à s'élever au-dessus de sa condition de mortel et à participer à la béatitude divine). III - Bonheur et souverain bien A - Le bonheur est-il le bien suprême ? - "suprême" = le plus élevé. A première vu, il semble que rien ne se trouve au-dessus du bonheur. Bonheur = état le plus enviable, désirable. N'est-ce pas engager notre existence sous une règle parfaitement égoïste? - On peut douter qu'un tel état soit accessible. Mais généralement, il reste l'objectif que poursuivent tous les hommes. [...]
[...] On peut être malheureux tout en éprouvant un réel plaisir à boire un verre d'eau si l'on a soif. - Plaisir : s'éprouve dans le l'instant, et est du domaine de la sensation. - Le bonheur se définit comme l'état de complète satisfaction de tous les penchants humains. L'homme heureux est un homme comblé, n'éprouvant ni regret ni frustration, ni douleur ni contrariété. Bonheur = généralement objectif des hommes, mais un tel état = accessible? B - Une notion indéterminée - Pas de définition rigoureuse du bonheur. [...]
[...] Il faudrait donc s'étonner que l'homme ne cherche pas le bonheur. B - Se rendre digne du bonheur - Je peux désirer mon bonheur, mais je ne peux en aucune façon vouloir un tel monde (où règnerait le principe de l'amour de soi; où tous poursuivraient le même but : le bonheur, c'est-à-dire subjectivement des buts différents). - Pour Kant : bonheur = idéal de l'imagination, non de la raison. Il n'est de bien absolu que la bonne volonté. Mais le souverain bien reste l'union (non nécessaire) de la vertu et du bonheur. [...]
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