Le doute est un élément fondamental de la société, il nous permet de ne pas être crédule, de ne pas être trop facilement manipulable et donc de pouvoir vivre en société en étant dans un certain sens libre.
La vérité est difficile à définir. Nous pourrions dire que c'est tout ce qui n'est pas faux mais dans ce cas la croyance serait une vérité. Ou encore que c'est tout ce qui n'a pas été falsifié mais elle ne serait dans ce cas qu'une vraisemblance. Il n'y a donc pas vraiment de définition valable de la vérité.
Le doute quand à lui, est le fait de remettre en cause, de ne pas croire. Il y a trois catégories de doutes : le doute radical, le doute cartésien et le doute sceptique. Pour pouvoir douter, nous ne pouvons être sûrs que d'une chose, c'est que je suis. « Je pense donc je suis » de Descartes, le cogito nous permet de pouvoir douter, il est la seule vérité dont il n'est pas permis de douter.
Le doute étant présent partout n'est pas une preuve qu'il est toujours nécessaire. Alors, il est intéressant de se demander si la recherche de la vérité peut se passer du doute.
Pour répondre à cette question, nous pourrons dans une première partie, dire que le doute radical n'est pas nécessaire à la recherche de la vérité, puis dans une seconde partie qu'en revanche, le doute cartésien en est l'essence, et enfin, dans une troisième partie, qu'il peut-être utile dans la recherche mais qu'il n'y aboutit pas forcément.
Dans un premier temps, nous pourrions dire que nous pourrions nous passer du doute dans la recherche de la vérité si celui-ci est radical car un doute radical insinue que tout est faux, il n'y a donc plus de recherche de la vérité.
Dans le cas d'un doute radical, la recherche de la vérité se passe donc carrément du doute (...)
[...] La recherche de la vérité peut-elle se passer du doute ? Le doute est un élément fondamental de la société, il nous permet de ne pas être crédule, de ne pas être trop facilement manipulable et donc de pouvoir vivre en société en étant dans un certain sens libre. La vérité est difficile à définir. Nous pourrions dire que c'est tout ce qui n'est pas faux mais dans ce cas la croyance serait une vérité. Ou encore que c'est tout ce qui n'a pas été falsifié mais elle ne serait dans ce cas qu'une vraisemblance. [...]
[...] Ayant mené la réflexion elle-même, elle ne peut que difficilement remettre en cause le résultat obtenu, à condition bien sur d'avoir bien eu une approche méthodique tout au long de la recherche. Dans cette théorie, la recherche de la vérité ne pourrait se passer du doute. En revanche, il est préférable de savoir, que le résultat obtenu n'est souvent pas une vérité radicale mais qu'une vérité temporaire ou plutôt une probabilité, puisqu'elle n'est valable que le temps avant qu'elle ne soit falsifiée par une autre personne ou parfois par nous-mêmes. [...]
[...] Car avoir comme théorie que la recherche de la vérité se passe de doute comme fait ci-dessus est une théorie non-tenable. Il faut donc savoir qu'il existe des catégories de doute qui peuvent amener à la vérité et qui sont même nécessaire à sa bonne recherche. Et le doute radical associé à un autre peut même se révéler finalement favorable à la recherche de la vérité. Dans un deuxième temps, nous pouvons voir que le doute peut aider à la recherche de la vérité, voir même lui est presque nécessaire. [...]
[...] Le doute radical est donc contre productif et est un véritable frein au développement et au bon fonctionnement de la société, car il rend la recherche de la vérité totalement stérile. Cette catégorie de doute est donc hermétique à toutes recherches de vérité quelle qu'elle soit, mais nous avons pu voir que ce n'est pas forcément une bonne chose pour les Homme, ni même un principe applicable sainement dans une société. Cette théorie est donc difficilement approuvable et envisageable. Elle ne repose sur aucune logique, aucun raisonnement. [...]
[...] Cette catégorie de doute participe en un sens à la recherche de la vérité car il permet d'écarter tout ce qui est faux. Mais nous ne pouvons pas ne pas prendre en compte le fait qu'il n'y amène pas. Vu qu'il a pour principe que la vérité n'existe pas et qu'il n'y a que des vraisemblances, il sera une sorte de frein dans la recherche. Il mènera un début de recherche mais cette recherche ne pourra jamais aboutir à une vérité car ce doute ne permet pas de mener la recherche à son terme. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture