bonheur, désir, joie, Platon, Socrate, eudémonisme, Maslow, hédonisme, envie, Calliclès, Épicure, Rousseau, Schopenhauer, création, puissance, Nietzsche, Bergson, Pascal, Religion, Kant, morale humaine
On s'interroge si le fait de désirer nous conduit au malheur dans la mesure où la satisfaction de désir n'est jamais à la hauteur de nos attentes. Faut-il cesser purement et simplement de désirer pour ne plus souffrir de la désillusion liée à la satisfaction du désir ?
On peut se demander si le bonheur est possible grâce au divertissement qui permettrait à l'Homme de rester occupé et de donner un sens à son existence ou bien si le divertissement ne serait pas une fin en soi, un moyen d'éviter de prendre conscience de son malheur inévitable, lié à sa finitude.
[...] Il y a différents types de désir : Désirs non naturels et non nécessaires - exemple : la richesse (souffrance supérieure aux plaisirs) Désirs naturels, mais non nécessaires : exemple : trop manger Désirs naturels est nécessaires : boire, dormir Une vie bonne, c'est la vie elle-même (elle se suffit elle-même) Le bonheur impossible Cristallisation du désir Stendal, de l'amour Rousseau, la nouvelle Héloïse On s'interroge, si désirer, nous conduit au malheur dans la mesure où la satisfaction de désir n'est jamais à la hauteur de nos attentes ? Ou bien faut-il cesser purement et simplement de désirer pour ne plus souffrir de la désillusion liée à la satisfaction du désir. [...]
[...] Quelqu'un de vertueux n'est pas forcément heureux. Alors que quelqu'un d'immoral, peut-être heureux : cette idée est insupportable selon Kant La religion va guider L'Humanité en compensant Les failles de la justice humaine. Il va donner un sens à la morale. À quoi ça sert de faire le bien si l'on n'est pas récompensé ? [...]
[...] Thèse de Rousseau : il faut désirer et se satisfaire du plaisir de désirer sans assouvir le désir. Il s'appuie essentiellement sur le décalage irrémédiable entre notre imagination imiter le réel face auquel n'avons aucun pouvoir de modification virtuel. Il est donc logique que l'objet désiré, Une fois le moment de la satisfaction venu, ne sois pas à la hauteur de nos attentes. Donc les maux c'est l'inquiétude lié à l'attente de la satisfaction et le moins pire, l'autre étant le risque de voir l'objet idéaliser, perdre de son charme produit artificiellement par notre imagination Le cycle du bonheur Schopenhauer, le monde, comme volonté et comme représentation Citation de Platon, le banquet : « Ce que l'on n'a pas, ce que l'on n'est pas, ce dont on manque, quelles sont les objets du désir et de l'amour » Désirer va avec la souffrance car elle provient d'un état de manque : on désire que ce que l'on n'a pas est, ce que l'on n'est pas Être est possession égal objet du désir de l'amour Citation, Schopenhauer : « La vie oscille, comme un pendule, de la souffrance à l'ennui » Désir = manque donc la satisfaction du désir = jouissance, On ne peut pas être heureux si on n'a pas été malheureux : la souffrance est positive car 1e dans l'existence. [...]
[...] On tend en permanence au bonheur = portée universelle. Aristote défend l'eudémonisme Si on n'est pas sage, on n'est pas heureux ? car en conflit avec les autres Le bonheur est le but de l'existence humaine. Le bonheur = vertu humaine L'humain est un animal intelligent, Il peut donc prétendre à une vie heureuse Une éthique du bonheur Le bonheur comme jouissance Platon, Gorgias Le bonheur est-il en état durable ou ne vaut -t-il que pour son intensité = sentiment de bien-être La thèse de Platon est celle de Socrate Calliclès s'oppose à Socrate, c'est un sophiste Hédonisme radical : le bonheur = plaisirs (pour être heureux Il faut assouvir toutes ses envies). [...]
[...] Divertissement Pascal, pensées Apologie de la religion chrétienne On peut se demander si le bonheur est possible grâce au divertissement qui permettrait à l'homme de rester occupé et donner un sens à son existence ? Ou bien le divertissement ne serait pas une fin en soi bien moyen d'éviter de prendre conscience de son malheur inévitable, lié à sa finitude ? Divertissement = se détourner de toutes formes d'occupation (de manière générale) Divertissement = occupation Cherche à fuir l'ennui, car l'ennui conduit à des pensées existentielle, mortalité de l'homme Paradoxe de l'homme qui se rend délibérément malheureux : le divertissement a pour but de chasser l'ennui Cause du paradoxe : peut de la mort, misère de la condition humaine Conséquence du besoin de divertissement : moyen d'éviter le malheur, il devient le but de l'existence Le divertissement vaut pour lui-même : la quête vaut mieux que l'objectif (avoir un objectif donne un but) Foi = espérance (différents de l'espoir) Espérance = référence chrétienne (et non pas l'espoir) Religion = bonheur durable, supérieur Le bonheur comme devoir méritoire Kant, fondement de la métaphysique des mœurs S'oppose à l'eudémonisme (bonheur = but suprême de l'existence + bonheur = vertu) « Le bonheur est un concept indéterminé qui provient de l'imagination et non de la raison » On s'imagine de manière relative, ce qui va nous rendre heureux : relatif au vécu et à la sensibilité de chacun. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture