Dans notre vie quotidienne, nous sommes confrontés au jugement ; que ce soit celui d'autrui ou le nôtre. Nous pouvons donc nous demander : Qui peut juger ? Juger est un acte mental qui consiste à donner son opinion, à critiquer, à prendre parti : nous « pouvons » lorsque nous en avons la faculté physique, l'autorisation ou que nous osons le faire ; « Qui », désigne le « moi », le « nous », l'humanité dans sa totalité ou bien une entité supérieure seule maîtresse des jugements. Nous amorçons alors la question sous un nouvel angle : Pouvons nous juger ?
[...] Pour être le plus exacte possible, celle ci doit s'appuyer sur la science qui, selon Descartes, vise le vrai. Elle devient alors objective, elle ne peut pas être influencée par différentes passions ou une certaine expérience. Pascal pense que l'humanité, des premiers hommes à ceux d'aujourd'hui, n'en forme qu'un seul, qui aurait vieilli et même muri jusqu'à maintenant, et il aurait appris de tout ce qu'il aurait vécu. Ainsi, tout homme est obligatoirement influencé par sa tradition : ce qui lui ont transmis ses ancêtres. [...]
[...] Egalement, pour être en mesure de juger, il faut éviter la métaphysique, c'est à dire d'user des spéculations incontournables. Enfin et surtout, l'homme doit avoir la notion du bien et du mal et ainsi être en mesure de juger bon ou mauvais un acte, une personne, etc Selon Kant, une action est morale, quand elle n'est pas déterminée par l'égo et l'intérêt : c'est ce qu'il appelle l'impératif catégorique , son contraire est l'impératif hypothétique qui définit un acte comme vil s'il est accomplit dans l'attente d'une quelconque reconnaissance. [...]
[...] Descartes accentue cette idée à l'aide du cogito : JE pense , donc je suis ; la pensée prouve l'existence : si le sujet est capable de réfléchir, alors il est conscient de son existence et ainsi, existe. Cette idée rejoint celle de Saint Augustin : si je me trompe, j'existe Les erreurs commisses par nos ancêtres en matière de mauvais jugements sont l'expérience qu'ils nous ont transmise, cet héritage nous permet de douter de nos jugements car nous nous référons aux erreurs passées. Le doute est donc salutaire : il nous sauve de l'erreur et de l'illusion. [...]
[...] Qui peut juger ? Dans notre vie quotidienne, nous sommes confrontés au jugement ; que ce soit celui d'autrui ou le nôtre. Nous pouvons donc nous demander : Qui peut juger ? Juger est un acte mental qui consiste à donner son opinion , à critiquer, à prendre parti : nous pouvons lorsque nous en avons la faculté physique, l'autorisation ou que nous osons le faire ; Qui désigne le moi le nous , l'humanité dans sa totalité ou bien une entité supérieure seule maitresse des jugements. [...]
[...] Il considère la raison comme livre au moment de l'action, celle ci est donc à juger seule, isolée de toutes ses influences : Et l'on n'envisage point la causalité de la raison gomme simplement concomitante , mais comme complétée par elle même, quand même les mobiles sensibles ne lui seraient pas favorables, mais contraires, l'action est attribuée au caractère intelligible de l'auteur Spinoza pense que toutes les idées et les actions d'un individu obéissent à un déterminisme causal, c'est à dire que toute chose est due à une succession de causes. Kant a donc présenté l'antithèse du déterminisme. Cette idée nous amène à nous demander si l'homme est responsable de ses actes : par exemple, un homme subit une passion : la colère, sous l'effet de son agitation, il tue un autre homme et prend conscience de son acte une fois son sentiment dissipé. Est il coupable ou victime d'une succession de causes qui précèdent l'acte ? [...]
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