L'intitulé du sujet est posé sous forme d'affirmation, qui semble découler d'une constatation.
Il met en rapport deux notions, qui dans l'histoire de la philosophie ont pu avoir une certaine connivence : illusion et sens.
Dans la première partie de l'énoncé, l'utilisation du mot « victime » indique la position passive du sujet qui est trompé sans le savoir. Et fait également référence au problème de l'illusion autour duquel se placent certaines théories de la perception. La deuxième partie de l'énoncé fait référence aux sens, et en regard de la première partie, à la perception précisément.
Les deux termes mettent en avant la similarité qu'il existe entre illusion et perception.
Cependant, l'intitulé reste assez évasif sur le degré de non-fiabilité que nous devons accorder à nos sens. Il semble qu'il faille s'en passer tout court. Cela parait cependant irrationnel, et s'éloigne d'une possibilité pratique. La perception étant une relation primordiale entre l'homme et l'univers dans lequel il vit.
Cependant, il peut exister une tension dans l'acquisition de nos connaissances. Comment justifier des connaissances acquises par un processus ou le résultat peut être assujetti à l'erreur ?
Rappelons-le, la perception peut être considérée comme une faculté sensible, en même temps qu'un acte qui organise immédiatement les sensations présentées. C'est aussi le résultat de ce processus, de cette action subite ou non qui nous met en relation avec le monde, et nous permet d'y réagir de façon adaptée. Cependant, les informations présentées peuvent être erronées, et nous tromper. Devons nous les bannir définitivement ? Ainsi, un des problèmes serait d'ordre épistémologique. C'est-à-dire étudier le rapport qu'il existe entre perception et connaissance, tout comme se demander quelles forme ou source de connaissance peut-être la perception, et plus généralement l'acquisition de connaissance par les sens.
Ici, semble être le nœud du problème, si certaines peuvent être fausses, sans que le sujet s'en aperçoive, alors quelle valeur peut avoir les sens dans l'acquisition de nos connaissances.
Dans quelle mesure pouvons-nous faire confiance à nos sens ?
Le problème des illusions peut-il remettre en question la perception comme source de connaissance?
L'argument de l'illusion remet-il vraiment en question l'usage de nos sens dans la vie courante ?
Dans quelle mesure ? Dans quel domaine de la connaissance l'illusion peut-elle être problématique ?
Les illusions existent, nous allons voir dans quelle circonstance il sera utile de les considérer comme problématique. D'autant plus que les perceptions sont pour nous un accès direct au monde, et un moyen de le connaître. On peut considérer que les formes de connaissances issues de la perception sont incertaines, mais pourrait-on s'en passer comme source de connaissance ?
[...] Pour conclure, il parait irrationnel de ne pas se fier à nos sens, car ils sont un lien évident avec le monde qui nous entoure. La formule je ne crois que ce que je vois en est une représentation populaire. Cette relation dépend de notre survie, étend donné que l'homme a besoin de son environnement pour vivre, et donc de ces sens pour l'apprivoisé. Cependant, il peut paraitre prudent de ne pas croire inconditionnellement à nos sens. Certaines expériences artistiques se jouent de ces procédés perceptuels qui sont des erreurs de fabrication naturelles, et permettent de vivre une expérience sensible curieuse. [...]
[...] c. Si résultat de perception incertain, alors ne veut pas dire que l'acte l'est aussi. On peut être sûr qu'il y a un processus de perception sans juger du résultat. d. Si nous n'avons pas les sens comme connaissance du monde alors quel type de justification pouvons-nous avoir ? (simplement formel D'un point de vue pratique l'utilisation de nos sens est primordiale. Wittgenstein : on peut douter des croyances particulières et spécifiques, mais pas pour les croyances de perception. e. [...]
[...] Dans quelle mesure pouvons-nous faire confiance à nos sens ? Le problème des illusions peut-il remettre en question la perception comme source de connaissance? L'argument de l'illusion remet-il vraiment en question l'usage de nos sens dans la vie courante ? Dans quelle mesure ? Dans quel domaine de la connaissance l'illusion peut- elle être problématique ? Les illusions existent, nous allons voir dans quelle circonstance il sera utile de les considérer comme problématique. D'autant plus que les perceptions sont pour nous un accès direct au monde, et un moyen de le connaître. [...]
[...] l'objet d'une illusion n'est pas un ensemble de sense-data. Il n'y a pas de relation expérience visuelle avec les sense-data, mais seulement certaines propriétés. On rejette l'objet de l'illusion et on rejette le principe phénoménal. Aussi aucune expérience n'a d'objet à proprement parler. Transition : Nos sens peuvent nous tromper, mais ils sont le moyen d'acquérir des connaissances, d'expérimenter le réel. Cependant, certains domaines de connaissance doivent prendre en compte la potentialité trompeuse des sens. Dans quelle mesure nos sens peuvent-ils justifier nos connaissances ? [...]
[...] c. D'un point de vue scientifique, perception et usage de nos sens est problématique. Meilleure théorie scientifique=théorie qui se base le moins possible sur la justification sensible. La connaissance a une nécessité objective que les sens ne peuvent fournir. d. Les perceptions, comme acte par lequel un individu organise des sensations présentes, les interprètes et les complètes de façon subjective : Au delà de nos sens ce sont le regroupement de toutes ces informations qui peut être erronée ou subjectif. [...]
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