Fiche de lecture du Prince de Machiavel pour expliquer sa doctrine politique.
[...] Individuellement, la morale continue de valoir comme idéal. Texte 10 : L'être et le paraître L'apparence de la vertu est pus virtuose (relevant de la virtù) que la vertu elle-même, parce qu'elle n'enferme pas le prince dans un comportement donné d'avance et le rend adaptable à la qualité du temps. Le prince sera donc à chaque fois entièrement ce qu'il paraît être : il s'engagera ostensiblement et sans condition (pas de demi-mesure) mais devra être capable de rompre avec tous ses engagements s'il le faut (à la fois être, paraître et non-être). [...]
[...] C'est la gestion bonne ou mauvaise de violence qui décide en dernier recours du maintien du prince au pouvoir. Affirmation de la nécessité du bien commun et la cruauté doit seulement être une exception. Paradoxalement, il y a aussi un mauvais usage de la pitié = trop de scrupules. Le bien ou le mal n'ont aucunement valeur en eux-mêmes, ce qui compte en politique c'est l'effet ressenti. Le prince doit être prêt à changer selon les vents de la fortune mais cela ne doit pas se voir devant ses sujets. [...]
[...] Aucun comportement déterminé, franchise = inverse de la neutralité, non pas contraire au mensonge immoral. L'apparence est à comprendre comme manifestation et non comme dissimulation du réel. Texte 12 : La solitude du Prince Manière dont le prince doit se garder des flatteurs dans son entourage direct. Autant le prince doit toujours réserver sa fidélité, autant il faut qu'il s'assure solidement celle de sa cour. Par le jeu des apparences orchestré par lui-même, le prince se trouve en difficulté de savoir le vrai du faux. [...]
[...] Opinion publique = rien de ferme ni d'arrêté par les citoyens sont aveugles à leur propre bien à cause de la diversité des intérêts donc il s'agit d'en faire une volonté politique même par la force. Pas de restitution de la loi du plus fort, Machiavel veut seulement démontrer que les fondateurs doivent établir leur action politique en faisant table rase de l'ordre ou du désordre préexistant. Refonte des institutions en vue du bien commun. « . lorsqu'une fois ils ont traversé ces obstacles, qu'ils commencé à être en vénération, et qu'ils se sont délivrés de ceux du même rang qui leur portait envie, ils demeurent puissants, tranquilles, honorés et heureux. [...]
[...] Mais le Prince doit toujours maîtriser la signification que va prendre son action une fois livrée au jugement de la foule. « Il y a si loin de la manière dont on vit à celle dont on devrait vivre, qu'en n'étudiant que cette dernière on apprend plutôt à se ruiner qu'à se conserver . » « . on trouve que, comme il y a certaines qualités qui semblent être des vertus et qui feraient la ruine du prince, de même il en est d'autres qui paraissent être des vices, et dont peuvent résulter néanmoins sa conservation et son bien-être. [...]
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