Topique, Freud, refoulement, inconscient, processus primaire
Le refoulement : c'est un processus de défense, une censure qui empêche des éléments ayant provoqué une forte émotion négative de ressurgir. Cela permet de continuer à vivre après un traumatisme, mais peut poser problème si une situation semblable à la 1ère se reproduit, cela peut créer une pathologie. L'inconscient est composé surtout d'éléments refoulés.
- régis par processus primaire : l'esprit, l'énergie circule librement, rien ne l'arrête
- pas de contradiction : dans notre conscience, notre surmoi nous donne des interdits, nous empêche d'effectuer certaines pulsions. Mais dans l'inconscient, il n'y a pas d'interdit et pas de contradictions.
[...] On fait, dans notre inconscient, ce que l'on veut. - Intemporalité : le temps de l'inconscient n'est pas chronologique, mais est celui des évènements marquants. Une personne en analyse ne racontera pas sa vie dans l'ordre chronologique, mais comme cela lui vient. Un objet, une odeur, peut nous rappeler quelque chose d'oublié. substitution de la réalité extérieure par la réalité psychique : la réalité extérieure est une réalité psychique particulière, la réalité extérieure dépend de notre manière de l'interpréter. Deux personnes peuvent être à la même place, dans le même amphi, sans pour autant avoir la même réalité extérieure. [...]
[...] Première et deuxième topiques de Freud La première topique Elle est définie en 1915 et contient l'inconscient, le conscient et le préconscient. L'inconscient contient des éléments refoulés, qui sont les représentants des pulsions. Il est régit par des processus primaires. Ces processus ne sont soumis qu'au principe de plaisir. L'inconscient n'est jamais contradictoire, il est intemporel et substitue la réalité psychique à la réalité extérieure. - le refoulement : c'est un processus de défense, une censure qui empêche des éléments ayant provoqué une forte émotion négative de ressurgir. [...]
[...] La deuxième topique Elle contient le Ca, le Moi et le Surmoi le Ca : il contient des éléments qui n'ont pas étés acquis dans l'histoire, c'est à dire des éléments qui viennent de générations antérieures, des choses qui n'ont pas été dites. Le principe de plaisir y règne. Il s'agit de conquérir le ça. Wo es war soll ich werden soit là où il y a le Ca, le Moi doit advenir (Freud), soit Là où il y a du Ca, le Je doit advenir (Lacan). [...]
[...] Il est lié au sentiment de culpabilité (à l'origine de la culpabilité inconsciente), et peut être d'une extrême dureté avec le Moi le surmoi est féroce et tyrannique, et pousse à jouir» (Lacan). Il est l'héritier du complexe d'Œdipe. Il permet l'intériorisation des interdits parentaux, qui se manifestent, soit par la culpabilité, soit par l'injonction. Il a une dimension pulsionnelle. Il vient imprimer au Moi deux choses paradoxales : le mouvement de contrainte (tu feras ceci, cela . ) et le mouvement d'injonction (fais-toi plaisir). Il est présent avant l'Œdipe pour Mélanie Klein, et après pour Freud. Mais on peut dire qu'il s'extériorise après l'Œdipe. [...]
[...] Le bébé pourra donc halluciner, imaginer le sein de sa mère. Le Moi : c'est une instance de régulation du ça, qui est en partie conscient, et en partie inconscient. Il est issu de la partie modifiée du ça, sous l'influence directe du monde extérieur. Il instaure le principe de réalité là où le principe de plaisir règne dans le ça. Il a une fonction de régulation (entre le ça et le surmoi), ainsi qu'une fonction de liaison dans nos processus psychiques. [...]
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