Dans la vie courante comme dans les sciences le problème se pose souvent: comment pouvons-nous être sûrs que nous ne nous trompons pas? Même si en pratique, on peut trouver une réponse à peu près valable à ce problème ; il faut se demander si ces réponses sont réellement valables. On peut se tromper de différentes façons, si on fait simplement une faute en disposant des connaissances pour voir cette faute cela est une erreur et si on se trompe parce qu'on ne dispose pas des connaissances de savoir qu'on se trompe cela est une illusion.
[...] Cela ressemble aux mathématiques où on peut trouver une tangente à une courbe en faisant comme si on pouvait diviser par 0 ce qui naturellement n'est pas possible, mais c'est un moyen d'arriver à un résultat qui lui- même est valable. Pour finir, une fois mémorisé qu'il n'existe pas de moyen absolu d'être sûr de quelque chose on fait comme si et on peut donc progresser et vivre notre vie au lieu de résigner devant l'impossibilité théorique de ne pas pouvoir trouver de certitude absolue. [...]
[...] Enfin, il y a un moyen très classique de vérifier un résultat : c'est de faire une expérience. Même si les valeurs expérimentales comportent toujours des petites fautes de mesure on remarque très rapidement si le résultat trouvé théoriquement est totalement différent du résultat expérimental. Quelquefois il ne faut même pas faire d'expérimentation, mais on peut savoir déjà de son expérience pratique qu'un résultat est faux. Pour donner un exemple simple : si quelqu'un calcule les intérêts qu'une banque paie et arrive à l'année naturellement on peut être sûr qu'il a fait une erreur. [...]
[...] Et puisque notre pensée est complètement soumise à la physique quantique même cela sans le reste de la démonstration faite plus haut permet de dire que nous ne pouvons jamais être absolument sûrs de quelque chose. Le problème de cette démonstration comme de la physique quantique est qu'elle doit admettre qu'elle peut elle-même être une illusion. Mais on peut se débarrasser de ce problème en disant qu'on ne cherche qu'une théorie décrivant sans contradiction à tout ce qui est connu et non une à valeur universelle. [...]
[...] Mais par l'observation, on voit que chaque fois que Mercure passe près du soleil sa trajectoire se dévie et est différente de celle que les lois de Kepler prévoient. Si on a trouvé une telle contradiction, la chance qu'il s'agit d'une illusion est déjà très grande. Maintenant il faut essayer de trouver une théorie qui rectifie une différence entre l'ancienne théorie et les résultats la contredisant. Pour rester au même exemple qu'au paragraphe précédent, il faut donc trouver une théorie qui corrige la faute entre ce que prévoient les lois de Kepler et les observations. [...]
[...] Même si théoriquement on aurait pu faire dans les deux démarches des fautes qui par hasard donnent le même résultat. Justement, cela serait un exemple pour illustrer que la vérification ne donne pas de sûreté absolue, mais ne fait qu'augmenter la probabilité d'avoir un résultat juste. Dans le cas où les deux démarches donnent la même chose naturellement on peut essayer de localiser une faute dans la démarche alternative et si on n'en trouve pas cela augmente encore plus la probabilité que le résultat à vérifier est juste. [...]
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