Sciences humaines et arts, post-socratiques, contexte politique, mouvement précurseur, cynisme, stoïcisme, épicurisme, scepticisme
Les « post-socratiques » désignent les penseurs des courants du stoïcisme, de
l'épicurisme, du scepticisme. Cette appellation confirme le statut de Socrate penseur fondateur de l'Occident. Toutefois, « post-socratique » définit aussi une rupture avec Socrate, Platon et Aristote. Ces philosophes grecs classiques mettent la Cité au premier plan de leurs réflexions, en affirmant la nécessité d ‘une société juste pour que l'homme puisse lui aussi être juste ; de leur point de vue, l'homme est d 'abord un animal social. Les post-socratiques défendent une conception de l'homme très différente.
[...] Il recommande de vivre nu, de manger le cadavre de ses parents ; il déambule vêtu d 'un manteau troué et brise son écuelle, qu'il estime superflue après avoir vu un enfant boire dans la main ; il vit dans son tonneau et réplique à Alexandre venu le saluer Ote-toi de mon soleil ! ; il se promène une lanterne allumée en plein soleil et répond aux curieux qui l'interrogent : Je cherche u n homme ! Toutes ces bravades signifient le refus provocateur de dépendre des contingences matérielles qui ne sont pas vitales et des conventions sociales artificielles. Le sage est celui qui vit selon les seules lois de la nature. Ceci explique l'influence que Diogène et le cynisme auront sur le stoïcisme. [...]
[...] Les post-socratiques défendent une conception de l'homme très différente. Le contexte politique La décadence des cités grecques Dès le IVe siècle, Alexandre le Grand devient le maître de la Grèce, il soumet Athènes, conquiert les cités grecques en détruisant Thèbes pour réprimer les révoltes, et se fait nommer chef de la Confédération hellénique. Après la mort d 'Alexandre, la Grèce est déchirée par d 'incessantes guerres qui la font passer d 'une influence à une autre avant de tomber sous la domination romaine au IIe siècle. [...]
[...] On comprend que le mot leitmotiv de cette époque, utilisé par des penseurs pourtant très divergents, soit le mot ataraxie l'absence de troubles de l'âme, l'indifférence à l'encontre des agressions de la vie. Cette ataraxie n'est jamais un but, elle est un moyen pour construire un art de vivre. Un mouvement précurseur : le cynisme Définition Ce courant est contemporain de Socrate, Platon, Aristote. Il est fondé par Antisthène (437-370), mais son représentant le plus illustre est sans conteste Diogène qui est devenu un véritable mythe. [...]
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