Quel est l'enjeu de ce dialogue ? Il s'agit d'un banquet (au sens premier = symposium = boire ensembles). C'est une institution dans la Grèce antique, qui est pratiquée couramment. Ce la commence par un repas, puis un moment qui est consacré à boire. On assiste à une suite de discours (dans le même ordre que la disposition spatiale des convives dans la pièce) au sujet de l'éros (l'amour). On a six discours prenant la forme d'un éloge d'éros (c'est un autre type de rhétorique, qui ne vise pas l'argumentation mais la présentation d'une idée directive qui va mener l'opinion) (...)
[...] Si c'est un rapport, il y a donc un objet. On est dirigés vers quelque chose qui nous porte. Cet objet est le beau L'amour est lien avec un manque de cet objet. Ce manque ca susciter une activité de l'être humain pour être immédiatement disponible : Cette activité est le désir Cela suppose une recherche, un parcours. C'est de qui va conduire Socrate à en conclure qu'éros n'est pas un dieu car un dieu ne pouvant pas être mauvais (mais beau et bon), éros ne peut pas être un dieu puisqu'il joue se rôle de transition entre l'homme et la contemplation de la beauté. [...]
[...] Pour Phèdre, c'est le dieu le plus ancien et pour Agaton, le plus jeune. Pausanias et Eryximaque : Dualité d'éros Aristophane et Socrate Il apparait l'hypothèse d'un éros comme une figure de médiation, d'un lien, d'une relation. Aristophane considère qu'éros est le seul dieu qui peut permettre de recréer en lui une unité et de réunifier en lui la moitié de lui‐même dont l'a séparé Zeus. Pour Socrate, éros n'est pas un dieu mais c'est un démon qui joue un rôle d'intermédiaire qui permet à tout homme par le moyen de la procréation par le corps ou la création par l'âme de transformer le désir de beauté par quelque chose de concret e de faire émerger un sorte de savoir qui est la contemplation Les 4 premiers discours sont des discours qui s'enracinent font fond sur une mythologie traditionnelle empruntée à un poète Hésiode. [...]
[...] Agaton Propose un discours très influencé par les sophistes : Gorgias. Socrate Socrate ne prend pas la parole en son nom propre mais rapporte les paroles de Diotime qui nous fait changer de plan dans la compréhension de l'éros. Ecoutez plutôt le discours sur éros que j'ai entendu de la bouche de Diotime qui était experte en ce domaine [ ] : L'émergence de la beauté manifestée dans les corps, transitant des corps dans les âmes par l'activité contemplatrice. Mise en évidence d'un autre paradigme : Autre mode de transmission du savoir qui répond d'avantage entre cette relation du corps et de l'âme. [...]
[...] C'est une institution dans la Grèce antique, qui est pratiquée couramment. Ce la commence par un repas, puis un moment qui est consacré à boire. On assiste à une suite de discours (dans le même ordre que la disposition spatiale des convives dans la pièce) au sujet de l'éros (l'amour). On a six discours prenant la forme d'un éloge d'éros (c'est un autre type de rhétorique, qui ne vise pas l'argumentation mais la présentation d'une idée directive qui va mener l'opinion). [...]
[...] Les moitiés vont chercher leur autre moitié et s'ils ne les trouvent pas vont mourir. Zeus va alors modifier leurs corps en plaçant leurs organes génitaux de l'arrière à l'avant et leur permettre ainsi cette union. Éros est alors le seul dieu qui peut reconstituer l'unité qui a été cassée par Zeus. Voir extrait 191d‐192b : Description des 3 types de relations fondamentales dans l'union sexuelle : Réunion des parties de l'androgyne (Hétérosexuelle), puis Homosexuel : Réunion des deux parties féminines ou des deux parties masculines Socrate Éros est un rapport. Une unité relationnelle. [...]
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