On pense généralement que l'on se connaît, que l'on sait ce que l'on est, qui on est. Cela vient du fait que l'homme existe, c'est-à-dire qu'il a conscience de vivre, d'être. Si on est conscient de ce qu'on est cela veut dire qu'on a une réflexion sur nous-mêmes, qu'on se connaît.
Pourtant, il arrive que l'on agisse, qu'on dise des choses qui nous surprennent nous-mêmes, que l'on ne comprenne pas. L'esprit ne serait pas formé que de la conscience mais aussi de l'inconscient que l'on ne connaît ni ne contrôle pas mais agit sur nous, sur ce que l'on est.
Nous voici donc confrontés à un problème : l'Homme se connaît-il lui-même car il a conscience d'être, d'exister et on a donc une réflexion sur nous-mêmes, ou au contraire, aurions-nous une partie de l'esprit dont nous ne connaissons pas le contenu, que nous ne contrôlerions pas, appelée l'inconscient : peut-on se connaître soi-même ?
[...] IV) Conclusion Nous nous sommes donc demandé si on pouvait se connaître soi-même. L'homme est libre et responsable, il se fait, il est comme il s'est choisi, il se connaît donc lui même. Mais cette responsabilité est remise en cause par la théorie de l'inconscient, partie de l'esprit que nous ne contrôlons pas et que nous ne connaissons pas. Cependant, elle est remise en cause par la mauvaise fois qui est créée par la liberté de l'homme. On peut donc se connaître soi- même, même si nous ne l'acceptons pas toujours. [...]
[...] Elle avait tout de suite refoulé ce sentiment, l'avait sorti de la mémoire, de sa conscience. Analyse de l'exemple Elle vivait le complexe d'Oedipe : elle était amoureuse de son père et voulait remplacer sa mère. Elle a ressenti une forte culpabilité en éprouvant du soulagement car ses parents lui avaient inculqué l'interdit de l'inceste (pression du surmoi). Elle a donc refoulé cette scène et ce sentiment mais inconsciemment. Cette scène refoulée est revenue sous forme déguisée et a entraîné cette violence. [...]
[...] Elle s'excuse en disant qu'elle se reconnaît plus, qu'elle était furieuse, qu'elle ne sait pas ce qui lui a pris. Or, selon Sartre, elle n'était pas furieuse mais elle s'est choisie furieuse. Elle était libre de son choix, elle ne s'est pas découverte violente mais s'est choisie violente. Transition : Pourtant, peut-il y avoir des raisons qui l'ont poussé à réagir de la sorte? La conscience ne serait-elle pas qu'une partie de l'esprit? N'y a-t-il pas de gestes, paroles, pensées que l'on ne contrôle pas? [...]
[...] Plan détaillé pour le sujet 'peut-on se connaître soi-même On pense généralement que l'on se connaît, que l'on sait ce que l'on est, qui on est. Cela vient du fait que l'homme existe, c'est-à-dire qu'il a conscience de vivre, d'être. Si on est conscient de ce qu'on est cela veut dire qu'on a une réflexion sur nous-mêmes, qu'on se connaît. Pourtant, il arrive que l'on agisse, qu'on dise des choses qui nous surprennent nous même, que l'on ne comprenne pas. [...]
[...] Pour lui, cette liberté totale crée une angoisse. C'est l'angoisse devant le rien, le néant, la mort, car si l'homme se choisit c'est d'abord qu'il n'est rien. Seconde étape de l'argumentation Selon Sartre, on fuit cette angoisse crée par nous-mêmes, ce est-ce qu'il s'appelle la mauvaise fois. On se crée des contraintes, des excuses pour éviter la responsabilité de ses choix que l'on ne veut pas assumer, car contraires à la morale ou à la loi. Troisième étape de l'argumentation La mauvaise fois peut alors se traduire par la théorie de l'inconscient. [...]
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