Questions de philosophie : la perception, l'existence et le temps, l'histoire
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Les 20 questions suivantes portent sur trois notions du programme de Philosophie : l'existence et le temps, l'histoire et finalement la perception. Elles permettent de faire le point sur les connaissances principales à avoir et les références à retenir.
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I) On connaît distinctement que le morceau de cire qu'on a vu se changer totalement après l'avoir approché du feu est la même cire : en quoi consiste cette connaissance selon l'analyse qu'en fait Descartes dans la "Seconde Méditation" ? II) En apparence, percevoir est une intuition immédiate. Et en réalité, qu'est-ce que c'est ? III) Quand je vois un fantôme, est ce que ce sont mes sens qui me trompent ? Comment expliquer qu'on puisse percevoir ce qui n'existe pas ? IV) Pour Merleau-Ponty, la perception n'est pas une connaissance du monde. Qu'est-ce qu'elle est ? V) Le temps objectif, le temps subjectif : qu'entend-on par là ? VI) Si tout change sans cesse, la vie humaine est-elle nécessairement vouée à sans cesse s'anéantir, selon Bergson ? VII) Pourquoi est-ce une impropriété de langage de dire : « Il y a trois temps » selon Saint Augustin ? VIII) Quel est le seul temps qui nous appartienne selon Pascal ? IX) Comment, selon Sartre, mon passé peut-il être le mien ? Est-ce que le passé est nécessairement ce qui n'est plus ? (Développez, pour répondre, l'exemple de la crise mystique de la quinzième année). X) Être temporaire, être temporel : quelle est la différence ? XI) Quelle est la spécificité du récit historique selon Thucydide ? XII) Pourquoi la tragédie est-elle philosophiquement plus intéressante que l'histoire selon Aristote ? XIII) Quelle est la fonction de l'histoire selon Cicéron ? XIV) Quelle critique Descartes adresse-t-il à l'histoire ? XV) Pourquoi pour Rousseau l'histoire est-elle nécessairement une fable ? XVI) Quelle sorte de connaissance est l'histoire ? XVII) Quels sont les trois temps distingués par Braudel en histoire ? XVIII) Qu'est-ce que la rétrodiction dans le récit historique ? XIX) Quelles sont les principales différences entre histoire et mémoire ? XX) Quelles sont les trois formes d'histoire selon Nietzsche ?
I) On connaît distinctement que le morceau de cire qu'on a vu se changer totalement après l'avoir approché du feu est la même cire : en quoi consiste cette connaissance selon l'analyse qu'en fait Descartes dans la "Seconde Méditation" ? II) En apparence, percevoir est une intuition immédiate. Et en réalité, qu'est-ce que c'est ? III) Quand je vois un fantôme, est ce que ce sont mes sens qui me trompent ? Comment expliquer qu'on puisse percevoir ce qui n'existe pas ? IV) Pour Merleau-Ponty, la perception n'est pas une connaissance du monde. Qu'est-ce qu'elle est ? V) Le temps objectif, le temps subjectif : qu'entend-on par là ? VI) Si tout change sans cesse, la vie humaine est-elle nécessairement vouée à sans cesse s'anéantir, selon Bergson ? VII) Pourquoi est-ce une impropriété de langage de dire : « Il y a trois temps » selon Saint Augustin ? VIII) Quel est le seul temps qui nous appartienne selon Pascal ? IX) Comment, selon Sartre, mon passé peut-il être le mien ? Est-ce que le passé est nécessairement ce qui n'est plus ? (Développez, pour répondre, l'exemple de la crise mystique de la quinzième année). X) Être temporaire, être temporel : quelle est la différence ? XI) Quelle est la spécificité du récit historique selon Thucydide ? XII) Pourquoi la tragédie est-elle philosophiquement plus intéressante que l'histoire selon Aristote ? XIII) Quelle est la fonction de l'histoire selon Cicéron ? XIV) Quelle critique Descartes adresse-t-il à l'histoire ? XV) Pourquoi pour Rousseau l'histoire est-elle nécessairement une fable ? XVI) Quelle sorte de connaissance est l'histoire ? XVII) Quels sont les trois temps distingués par Braudel en histoire ? XVIII) Qu'est-ce que la rétrodiction dans le récit historique ? XIX) Quelles sont les principales différences entre histoire et mémoire ? XX) Quelles sont les trois formes d'histoire selon Nietzsche ?
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Extraits
[...] Nous ajoutons à la perception sauvage qui consiste à viser l'objet dans mon horizon, une conception. Le temps objectif, le temps subjectif : qu'entend-on par là ? Le temps objectif est cadré par l'égrénement des secondes, les jours qui passent, les calendriers . il peut être mesuré, aussi bien physiquement (cadran solaire, cycle lunaire) que plus immatériellement (création de la notion de siècle par Voltaire ou encore calendrier de 365 jours par Jules César). Le temps objectif est donc scandé et peut être métaphorisé par un ruban. [...]
[...] 16) Quelle sorte de connaissance est l'histoire ? L'histoire est nécessairement reconstruction. Connaissance des peuples elle est pourtant lacunaire et nécessairement médiate. Elle demande un cheminement, une quête qui n'atteindra jamais complètement son but puisque l'histoire ne sera jamais une connaissance parfaite. Elle se distingue de la mémoire. Au XIXème siècle, on développe des méthodes rigoureuses pour critiquer les documents. L'histoire positiviste consiste en la restitution des événements de manière impartiale. C'est l'intersubjectivité qui garantit l'objectivité de l'historien car il y a pas de déterminisme scientifique possible dans cette matière. [...]
[...] 13) Quelle est la fonction de l'histoire selon Cicéron ? L'histoire de Cicéron est un enseignement des faits passés, une trace, un témoignage de son époque qui se veut fidèle bien que littéraire. L'histoire a un but instructif aussi bien que documentaire étant témoignage de son époque. Elle permet la connaissance pleine du passé et donc construction de l'avenir, comme le prouve sa citation : L'histoire est témoin des siècles, lumière de vérité, vie de la mémoire, maîtresse de vie 14) Quelle critique Descartes adresse-t-il à l'histoire ? [...]
[...] La mémoire n'a pas la mémoire des dates contrairement à l'histoire. 20) Quelles sont les trois formes d'histoire selon Nietzsche ? Nietzsche distingue l'histoire monumentale, critique et antiquaire. La première distingue les hauts faits passés, les actes glorieux au détriment d'autres faits triviaux ou dont on pourrait avoir honte (voir long silence après la Seconde Guerre Mondiale, difficulté allemande à assumer un tel poids) au risque d'être injuste avec le présent. L'histoire critique décide de faire tabula rasa du passé au risque d'être trop en rupture et que critiquer le passé soit synonyme d'un nouveau départ qui refuse son passé. [...]
[...] Jules Lagneau, lui, pense que la perception est un jugement, il soutient une conception intellectualiste de la perception. Lagneau souhaite distinguer la réprésentation de la perception. Si la vision s'accompagne du savoir alors c'est une perception, une représentation consciente. Avec Kant, un enfant sent mais ne sait pas (pas de Je dans sa représentation). Avec le temps, nous oublions que percevoir est un jugement. C'est quand l'esprit cherche à voir ou à entendre que l'on s'aperçoit qu'on ne fait pas que recevoir des impressions sensibles. [...]