La philosophie des sciences au Xxe siècle
[...] La nouvelle position de Carnap. Au lieu de considérer que le test empirique des hypothèses scientifiques doit se faire par l'intermédiaire d'énoncés protocolaires ayant une forme syntaxique bien spécifique, il semble moins arbitraire et plus cohérent avec la pratique scientifique réelle de poser que n'importe quel énoncé portant sur un fait singulier peut jouer le rôle d'énoncé protocolaire. (cf. Popper, " énoncés de base", Quine, " énoncés d'observation", Russel " proposition de base"). Le concept d'énoncé protocolaire a dû être abandonné. [...]
[...] Nous ne disposons pas d'un critère général nous permettant de juger si le sens des prédicats utilisés dans une inférence inductive comporte un appel essentiel à une entité individuelle ou est au contraire purement qualitatif. Le problème de l'induction est étroitement lié à un problème de la logique de la confirmation qui est de savoir quelles sont les généralisations qui sont susceptibles d'être confirmées pas leurs instances. Le célèbre "paradoxe de la confirmation" de Hempel est également un paradoxe de l'induction. Tous les A sont B Tous les non-B sont non-A. Chapitre III. La connaissance incertaine. [...]
[...] ( outil idéal pour parvenir à des connaissances scientifiques) le bayesiannisme repose sur une modélisation de l'incertitude qui passe par l'attribution de degrés de possibilité, ou encore de probabilités, aux hypothèses que l'on envisage. Le "théorème de Bayes" ou " règle de conditionnalisation" est un théorème du calcul des probabilités. Il met en jeu les probabilités suivantes: - la probabilité de l'hypothèse étant donné les connaissances d'arrière- plan du sujet - la probabilité des données nouvelles étant donné l'hypothèse. - La probabilité des données nouvelles étant donné les connaissances d'arrière-plan du sujet. [...]
[...] Et la certitude subjective de l'observation doit être élevée en certitude objective. Chapitre II. Le problème de l'induction Le problème de l'induction est celui de savoir si et comment nous pouvons, à partir de la connaissance de faits singuliers que nous tirons directement de notre expérience, acquérir des connaissances sur des faits ou des choses situés au-dehors du champ de notre expérience. - pouvons nous obtenir sur le fondement de ce que nous savons sur ce qui s'est passé ou sur ce qui se passe dans le présent, obtenir des connaissances sur ce qui se passera dans l'avenir ? [...]
[...] Les réfutations de Neurath. Neurath parvient à convaincre Carnap lui-même de la justesse de la position faillibiliste qu'il soutient et que partage Popper, selon laquelle aucun énoncé scientifique n'est absolument certain et selon laquelle aucun énoncé scientifique n'est absolument certain et selon laquelle toutes nos connaissances restent toujours faillibles. Contre les trois thèse de Carnap: impossibilité de formuler un protocole dont le contenu serait indépendant de toute connaissance (scientifique). Ce constat détruit l'idée d'un fondement pur: il est impossible de décrire l'expérience subjective immédiate, à l'aide d'un langage neutre, non contaminé de théorie. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture