Ce qu'on désigne comme étant « possible » est le caractère de ce qui n'est pas mais qui pourrait être, donc qui n'implique pas de contradiction logique. Ainsi « possible », renvoie à ce qu'il est possible de faire ou d'accomplir. Dans le sujet, « possible » est associé au mot « raisonnable », qui se rapporte au bon sens.
Il faudra donc examiner en premier lieu ce qui semble évident : il est raisonnable de désirer le possible pour atteindre le bonheur. Cependant, il n'est pas pour autant irraisonnable de désirer plus que le possible. C'est pourquoi, il nous faudra envisager que l'homme désire parfois l'impossible, malgré la conscience de ces limites (...)
[...] En définitive, on observe plusieurs sens au terme impossible tout d'abord impossible renvoie à une entreprise stérile, donc source de désillusion puis l'impossible apparait comme temporaire et enfin il apparait comme impossible de faire moralement. On pourra donc associer à chacun de ces trois sens, un niveau différent dans le terme de la raison. Puisque lorsque impossible renvoie a une entreprise stérile, il n'est pas raisonnable de le désirer tandis que lorsqu'il est temporaire et puis cela repousse les limites de la condition humaine. Compte tenu des éléments rassemblés dans ce travail, il semble qu'il ne soit pas raisonnable de ne désirer que ce qui est possible. [...]
[...] Dès lors, pour les épicuriens ou stoïciens, le bonheur total c'est-à-dire l'Ataraxie, qui correspond plus précisément à l'absence de trouble, d'inquiétude ou d'anxiété, ne passe que par désirer le possible cela étant propre au sage, donc raisonnable. Ainsi il faudrait nous borner aux limites du possible c'est-à-dire pour l'épicurisme, aux plaisirs naturels et nécessaires. En définitive, l'Homme à conscience de ses limites, et donc conscience de ce qui lui est possible, mais il cherche malgré tout à désirer plus que ce qui lui est possible et donc repousser ces limites. [...]
[...] Mais également désirer plus que le simple possible n'est-il pas plus raisonnable que désirer uniquement le possible ? Cela sert à repousser les limites de l'homme. Puisque du fait que nous ne savons pas tout, nous ne savons pas justement où se situe la limite de l' impossible il est donc essentiel pour l'homme de désirer des choses impossibles. D'autant plus, qu'une part de l' impossible n'est que provisoire, en attente que le génie humain ait remédié à cette impossibilité. [...]
[...] L'homme à conscience de ses limites, et cherche constamment à les dépassé. Il repousse constamment les limites de l'impossible, malgré que cela ne dépende pas de lui. Ce qui le pousse à repousser ces limites et la perpétuelle insatisfaction de l'Homme qu'il fait qu'il se sent frustré, et en désir alors toujours plus. Mais dans ce désir de l'impossible, tout n'est pas bon, puisqu'il existe un impossible d'ordre morale tel que vivre éternellement par exemple. Cependant l'homme est un être naturel et comme tel il est doté d'un appétit naturel à en vouloir toujours plus, comme le dit Spinoza. [...]
[...] Sujet : Est-il raisonnable de ne désirer que ce qui est possible ? Ce qu'on désigne comme étant possible est le caractère de ce qui n'est pas mais qui pourrait être, donc qui n'implique pas de contradiction logique. Ainsi possible renvoie à ce qu'il est possible de faire ou d'accomplir. Dans le sujet, possible est associé au mot raisonnable qui se rapporte au bon sens. Il faudra donc examiner en premier lieu ce qui semble évident : il est raisonnable de désirer le possible pour atteindre le bonheur. [...]
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