Philosophie politique
[...] Ils critiquent le manque de pertinence méthodologique 5. La réponse de la sociologie moderne : Foucault Pour Foucault, l'ordre des valeurs est un monde où règne la force pure c'est-à-dire le règne du plus fort. La seule manière de se mettre d'accord sur des valeurs communes serait de se rallier aux valeurs du plus fort Foucault s'inspire de Nietzsche = le réel doit être pensé en référence à la vie, car c'est la forme la mieux connue de l'être = la vie est pensée par rapport à la volonté de puissance (volonté de davantage de puissance) On retrouve Nietzche dans la manière dont Foucault analyse le pouvoir = un élément intrinsèque du tissu social il se produit en chaque instant et en tout point Originalité par rapport à Nietzsche = le droit = volonté d'éterniser l'équilibre de puissance présent Le droit est une forme culturelle dans laquelle se cristallise l'équilibre des forces. [...]
[...] Il faut les comprendre pour comprendre les hommes. Problème : jusqu'ou peut-on comprendre les bourreaux ? Eric Weil théorie tragique de l'histoire dit que si on va au bout de cette théorie on peut justifier le tragique de l'histoire. Comme Nolte, quand il dit que le nazisme a été une réponse de l'histoire à la révolution bolchevique à laquelle beaucoup de juifs ont participé. Ce n'est pas faux, mais ça dissout la responsabilité des nazis et c'est dangereux. C'est le gros piège de cette sociologie, elle peut conduire au racisme à force de trop de compréhension. [...]
[...] C'est une vision apocalyptique de la politique vue comme la confrontation de deux ennemis irréductibles qui se règle par la force et pas par la discussion CONSÉQUENCE : le Parlement ne sert à rien = il transforme l'ennemi en adversaire et donc, le dépolitise Il reprend la critique anti-parlementaire, parlement = règne du bavardage On voit qu'il est élève de Weber = il tire les conséquence logiques du désenchantement du monde et de la lutte inexpiable entre les dieux Enfin, il sait que l'homme est par nature politique et que si l'on abolit la politique on abolit l'homme. Conclusion : pour lui, la modernité est bien placée sous le signe la discussion mais c'est négatif. [...]
[...] Si les hommes sont soumis aux lois, ils ne sont pas responsables. Donc : on ne peut pas rendre les nazis responsables de leurs actes De ce point de vue, l'historicisme débouche sur le relativisme = tout se vaut En ce sens, Strauss dit que les thèses de Weber ne sont pas loin du relativisme = si on ne peut plus argumenter sur les valeurs ça veut dire qu'elle se valent toutes Et Strauss de se poser toujours la même question : comment juger les nazis si toutes les opinions se valent ? [...]
[...] Il en découle une application des méthodes des sciences dures aux SCIENCES SOCIALES. Il énonce le principe de l'unité de la science = toutes les sciences obéissent aux même méthodes. Il croyait à une loi des 3 états, à savoir que l'évolution de la science est liée à l'évolution de l'esprit humain et donc de la sociologie. - étape 1 : état théologique = les hommes pensent que les phénomènes viennent d' agents surnaturels = Dieu - étape 2 : état métaphysique = les hommes pensent que phénomènes viennent des forces abstraites» = la nature - étape 3 : état positif = les hommes ne cherchent plus les causes des phénomènes ms comment ils s'enchaînent (=lois) Il y a une continuité entre les sciences. [...]
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