Philosophie Notes sur Nietzsche selon Luc Ferry

Résumé du document

Ce document porte sur le pilosophe Nietzsche et sur sa philosophie. Ce dernier (1844-1900) fut un des disciples de Schopenhauer. Ce document entierement rédigé se base sur les propos de Luc Ferry, homme politique et philosophe francais.

Extraits

[...] Philosophie Nietzsche  Nietzsche (1844-1900) fut un des disciples de Schopenhauer. Il nous faut évoquer les plus 3 grandes interprétations de Nietzsche qui peuvent servir de fil conducteur de son œuvre : On peut voir en ce philosophe un héritier des Lumières qui poursuit la critique de la religion et de la métaphysique déjà inaugurée au XVIIIe siècle par Voltaire et les Encyclopédistes. Il leur reproche cependant de ne pas être assez loin càd de ne pas avoir suffisamment cassé les « idoles », ces illusions de la métaphysique et de la religion qui ne servent qu'à asservir l'humanité en la plongeant dans le nihilisme (voir loin pour comprendre ce concept), de ne pas avoir été assez déconstructifs (notamment car les Lumières auraient réinventé certaines idoles comme le progrès, la démocratie, le scientisme  Le nietzschéisme peut être vu comme une radicalisation de l'esprit critique des Lumières Nietzsche peut être également vu comme le premier et principal philosophe de la « mort de Dieu » (de la critique de la religion) mais bel et bien également de la « mort de l'homme » (penseur radicalement antihumaniste au sens où les Lumières sacralisaient encore de manière religieuse et quasi idolâtre les droits de l'homme et l'idée de progrès. [...]

[...] Si vous choisissez des instants qui sont des instants d'amor fati et d'innocence du devenir, alors vous accèderez à la béatitude + débarrassé de la peur de la mort car on habitera le présent, un présent qui confine à l'éternité puisqu'il n'est plus relativisé par le passé ou le futur  on devient un « atome d'éternité ».  Adhérer à cette doctrine soit aimer le réel revient à aimer les bourreaux qui sont contenus dans le réel (adhérer à Auschwitz) Quelques limites cependant à cette philosophie d'amor fati : tout aimer revient à reconcilier l'inconciliable (résistance et collaboration par exemple pendant la guerre) / Les exigences de cette philosophie réintroduisent les passions tristes à leur pire niveau  Vous n'êtes pas heureux ? C'est votre faute car vous manquez de sagesse, lucidité, courage. [...]

[...] La vérité c'est que Nietzsche déteste par-dessus tout l'anarchisme car il incarne ce que Nietzsche appelle « Le déferlement des passions », c'est-à-dire le comble de la réaction. Ce déferlement est ar essence même réactif, par définition-même il est un affaiblissement de la vie, de la volonté de puissance. C'est en quoi il est l'archétype des passions tristes : au lieu de s'harmoniser pour les plus pour être plus puissantes et plus vivantes les forces et les passions, s'entrecroisant et s'entrechoquant, finissent par s'entredéchirer, se mutiler les unes les autres  elles amenuisent le sentiment joyeux de la vie. [...]

[...] L'idée la plus fondamentale et la plus puissante de Nietzsche réside dans la conviction que la volonté de puissance est l'essence la plus intime de l'être. Ce dernier définit d'ailleurs le réel comme un tissu de forces (force de la main, d'une pierre qui tombe, plante qui pousse Ce tissu représente une multiplicité de pulsions ou instincts  volonté de puissance. ATTENTION CE N'EST PAS UN APPETIT DE POUVOIR OU D'INFLUENCE SUR LES AUTRES. Volonté de puissance = volonté qui se veut elle-même, veut son propre accroissement soit « la volonté de la volonté ». [...]

[...] Les romantiques comme les anarchistes font déferler passions et sentiments au point de porter à son comble la victoire des forces réactives dans le monde. C'est pourquoi Nietzsche préfère le classicisme qui en harmonisant les forces rend paradoxalement la vie plus vivante, il la renforce au lieu de l'affaiblir. Selon Nietzsche c'est en maitrisanr les forces, en les hiérarchisant et en les organisant en nous-mêmes d'une telle manière à ce qu'elle ne se mutilent pas qu'on obtiendra le maximum de puissance, donc le maximum de joie et qu'on se sentira véritablement vivant. [...]