Il s'agit d'une série de fiches de révisions de philosophie ayant pour objet d'étude "Nietzsche, Cercle de Vienne, Freud, Bergson, Épictète, Stuart Mill et Marx".
Ce document particulièrement clair, exhaustif et structuré contient quinze pages.
Plan :
I. Nietzsche
II. Cercle de Vienne
III. Freud
IV. Bergson
V. Épictète,
Stuart Mill et Marx.
[...] C'est à un scientifique, par une procédure d'expérimentation ou d'observation statistique, d'en examiner la prétention à la vérité. Chacun à sa place. La signification d'une phrase dénotative (théorique ou descriptive) c'est sa procédure de test. En effet décrire, c'est exposer une image du réel dans l'ordre du langage, mais c'est aussi indiquer la procédure par laquelle, en regardant, touchant ou mesurant, on va pouvoir tester l'énoncé (qui s'avérera après test, vrai ou faux). Comme les phrases théoriques ne font que résumés de longues phrases descriptives, les phrases théoriques ont, elles aussi pour signification leur procédure de test (dire d'un enfant qu'il est fainéant, c'est dire que mis dans telle situation on l'observera prendre telle attitude). [...]
[...] Une fois passée la petite enfance, les structures fondamentales de notre personnalité sont acquises et les changements seront rares, lents et difficiles. Personne ne choisit ce qu'il est. En effet notre personnalité est déjà constituée dans ses grandes lignes avant que l'homme n'acquière un plein usage de son jugement qui le rende apte à prendre des décisions pleinement libres. De plus, l'état naturel de l'homme adulte est un état d'ignorance de lui-même, l'essentiel étant contenu dans l'inconscient sous la vigilance de la censure. [...]
[...] Nietzsche pense que tout cela est faux. Le monde n'est pas organisé par la raison et il est au contraire profondément illogique et absurde ce que les hommes n'acceptent pas. Ensuite ce qui s'exprime dans nos esprits, ce sont des passions contradictoires dont certaines se donne l'apparence de la raison. L'approche généalogique est une démarche, anticipant sur les sciences humaines, qui consiste à ne pas demander aux personnes le sens de leur pratique, car ils l'ignorent, mais à chercher ce sens dans l'histoire des idées et des pratiques, dans la biologie et dans la physiologie. [...]
[...] Il est régit par le principe de conformité sociale (il s'agit de se conforter aux modèle et aux attentes de ceux qui nous importent, mais cela peut très bien être des contre modèles et des valeurs de subversion) et lui aussi ne tient pas compte de la réalité. Le moi gère les intérêts vitaux en tenant compte des réalités physiques, biologiques et sociales. Il est régi par le principe de réalité, et c'est en lui que s'exprime la raison (au sens de réalisme et non de moralisme). [...]
[...] Par conséquent on ne peut pas répudier tous les désirs on ne peut que déplacer la satisfaction sur des objets ou des actes qui, parce qu'ils ressemblent par quelques aspects à l'acte empêché (ou parce qu'ils ont étés associés dans une même situation), peuvent le remplacer aisément (on parle de déplacement et de substitut). Nos désirs ne sont donc pas figés et innés. Ils ne sont pas non plus choisis. Ils sont construits en conjonction par notre nature et notre environnement (matériel et surtout social). Il y a en nous simultanément du commun et du particulier. Ce qui est commun, ce sont nos pulsions primitives (mais leur degré d'intensité inné est cependant variable), et notre condition humaine. [...]
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