philosophie des lumières, organisation politique, condition du bonheur, Montesquieu, droits naturels, despotes éclairés, Voltaire
Le bonheur des hommes suppose la liberté politique. L'organisation politique doit par conséquent respecter les droits naturels l'homme. Sur ce point les clivages sont importants, entre ceux qui font confiance aux despotes éclairés et ceux qui ne voit de légitimité que dans la souveraineté populaire.
[...] La responsabilité en revient aux monarques conseillés par les philosophes, ainsi Voltaire correspond avec le roi de Prusse Frédéric II et Diderot avec la tsarine Catherine II. Cette dernière prétend s'inspirer de l'Esprit de lois de Montesquieu. Diderot et Voltaire se montreront déçus de cette expérience de despotisme éclairé. La souveraineté populaire Le traité de Jean Jacques Rousseau en 1762 : Du contrat social démontre que la seule souveraineté légitime est celle du peuple. Il s'attaque au fondement de l'autorité royale ne cherche pas à décrier une société idéale mais à établir les normes qui permettent de juger de la légitimité d'un pouvoir. [...]
[...] La philosophie des lumières : l'organisation politique comme condition du bonheur Le bonheur des hommes suppose la liberté politique. L'organisation politique doit par conséquent respecter les droits naturels l'homme. Sur ce point les clivages sont importants, entre ceux qui font confiance aux despotes éclairés et ceux qui ne voit de légitimité que dans la souveraineté populaire. Montesquieu et la réflexion politique Précurseurs des lumières, Montesquieu (1689-1755) avait déjà exercé son esprit critique contre le despotisme et le fanatisme dans les Lettre persanes en 1721, mais c'est dans L'esprit des lois (1748) qu'il faut le considérer comme le fondateur en France de l'étude scientifique des sociétés et de l'histoire. [...]
[...] Aucune organisation politique du XVIIIème siècle ne satisfait à ce principe. Pour Rousseau le seul contrat légitime est celui où chacun s'engage à obéir à la loi qu'il se sera donné en tant que membre du corps social. La loi doit être faite pour tous (démocratie directe), s'appliquer de la même façon pour tous et surtout être l'expression de la volonté générale. Chaque individu même s'il a un intérêt particulier égoïste est capable de reconnaitre son intérêt en tant que membre de la communauté. [...]
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