Il s'agit d'annales de Philosophie claires et synthétiques.
L'intégrale du programme de Terminales (générales et technologiques) !
[...] Comment se fait-il que nous puissions les atteindre ? Lors d'une vie antérieure, nous les avons perçues, dans le Ciel. Il faut s'en ressouvenir (Ménon, IVe siècle avant JC). C'est la théorie de la « réminiscence ». Cette conception s'est transformée avec le monothéisme. Pour Malebranche, tout homme peut voir en lui-même les Idées des choses, déposées par Dieu (De la recherche de la vérité, 1674-1675). Les seconds philosophes sont les « empiristes », pour qui toutes nos idées dérivent de l'expérience. [...]
[...] La Liberté (comme Libre Arbitre). Le déterminisme, ou principe de causalité, affirme qu'il n'y a pas d'événement sans cause, et que dans des conditions égales, les mêmes causes produisent les mêmes effets. Le principe du libre-arbitre affirme que la volonté peut décider, sans cause extérieure, d'un acte ou d'une pensée : cette décision n'est pas elle-même l'effet d'une cause. Le fatalisme affirme que les événements sont déterminés à l'avance par une force supérieure, de manière irrévocable. Notre destin est écrit, quelles que soient les décisions et les causes en jeu. [...]
[...] De même Freud, dans Malaise dans la culture (1929), affirme que la culture, pour perdurer, doit mettre des barrières contre l'agressivité humaine. Par opposition, Aristote, dans Politique (IVe siècle avant pense que l'Homme est naturellement social. Il vit en société par nature. Dans la Genèse, Dieu crée l'homme à son image, et la nature pour l'homme. Celui-ci est un être à part. Dans Discours de la méthode (1637), Descartes distingue également l'Homme et les bêtes : le premier est rationnel et possède une âme, tandis que les seconds sont semblables à des automates. [...]
[...] Selon Bergson, dans Essai sur les données immédiates de la conscience (1899), notre pensée est « incommensurable » avec notre langage, c'est à dire que ce dernier est impuissant à épouser toutes les nuances de notre monde intérieur. Bergson croit en particulier à l'authenticité des intuitions (de type mystique), qui nous donnent accès à une réalité indicible (au-delà des mots). Au contraire, dans Encyclopédie des sciences philosophiques, Philosophie de l'esprit (1817), Hegel affirme que c'est dans les mots que nous pensons. Sans ces derniers, ce n'est que confusion inaudible. [...]
[...] Le second problème se pose à l'extérieur de la religion, entre athées et croyants. Les philosophes s'opposent sur différents critères, que nous pouvons classer par ordre croissant de certitude : les sentiments, les sensations et la raison. Dans Pensées (posth. 1670), Pascal fonde la foi en Dieu sur le cœur. Nous sentons Dieu et l'infini en nous, ce que notre simple raison ne peut pas faire. Dans Le Gai Savoir (1887), l'athée Nietzsche en tire ironiquement la conséquence que les hommes de son époque ont tué Dieu . [...]
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