L'inconscient n'est-il qu'un moindre degré de conscience ? - publié le 24/04/2008

Résumé du document

2. Identification du problème
=>Problème de la souveraineté de la conscience

3. Position de la problématique
=> Soit l'inconscient, c'est de la conscience diminuée = conscience souveraine
=> Soit l'inconscient est une forme du psychisme à part entière = conscience limitée (...)

Extraits

[...] Il faut supposer que l'inconscient est indépendant de la conscience et fait parti néanmoins du psychisme. III. Il est une force à part entière du psychisme Freud, à travers le concept de pulsions rejette la séparation du corps et de l'esprit. Les pensées s'expriment au travers du corps et le corps influe sur la pensée puisque la pulsion est d'origine organique et elle transpose cette excitation dans le psychisme. Poser l'hypothèse de l'existence de l'inconscient ; cela revient à faire disparaître les symptômes et à pouvoir nous enrichir de toutes les ressources de notre inconscient. [...]

[...] Analyser le sujet et reformuler la question de façon plus claire Ce dont on n'a pas conscience relève-t-il d'une conscience difficile ? 2. Identification du problème Problème de la souveraineté de la conscience 3. Position de la problématique Soit l'inconscient, c'est de la conscience diminuée = conscience souveraine Soit l'inconscient est une forme du psychisme à part entière = conscience limitée 4. Plan I. l'inconscient n'est même pas de la conscience affaiblie II. Il n'est même pas un moindre degré de conscience III. Il est une force à part entière du psychisme Dissertation philosophique : I. [...]

[...] Il n'est même pas un moindre degré de conscience On peut penser que l'inconscient n'est pas de l'ordre du cap, mais qu'il est un moindre degré de conscience. Entre le corps et l'âme, il n'y a pas une séparation si nette, il y a une continuité et l'inconscient serait le plus petit degré de conscience, la conscience était au plus haut degré, très vive. Par exemple, lorsque nous apprenons un automatisme, la conscience se retire à mesure que l'enchaînement est aisé. [...]

[...] La philosophie d'Alain s'inspire par la philosophie de Descartes qui distingue l'âme du corps. La conscience sait qu'elle pense et qu'elle sait tout ce qu'elle pense. L'inconscient n'a pas sa place sans l'inconscient, il s'explique pour l'union de l'âme et du corps. Parfois, le siège de l'âme dans le coup qui s'appelle la glande pinéale est heurtée par les patricules de matière subtile (Descartes, les appels, les esprits, les animaux) qui circule dans les nerfs et qui provoque dans l'âme des émotions et des passions que l'âme subit. [...]