Étymologie : istoria en grec=enquête, questionnement Reconstitution d'une vérité à partir de traces, de témoignages, d'indices d'où un premier sens du mot "histoire" : étude, connaissance du passé humain (cf. Historie en allemand). Mais le mot est aussi pris en un second sens, comme contenu de ce passé, ensemble des événements passés (cf. Geschichte en allemand) (...)
[...] Ex : la naissance du Christ. Le plus souvent, ces événements sont liés à la vie des grands hommes, à leurs actes ou encore à la vie des peuples. C'est pourquoi, ce sont souvent des événements politiques engageant la responsabilité des hommes. Mais cette liberté à l'œuvre dans l'histoire fait souvent figure d'arbitraire : suite de bouleversements, d'intrigues qui nous semblent absurdes et que la raison a bien du mal à rendre intelligibles. Qu'y a-t-il entre ces événements importants ? Comment adviennent-ils ? [...]
[...] Tout se passe comme si l'historien devait atteindre la réalité absolue. Comme scientifique son idéal est un idéal d'objectivité, de neutralité impartiale (positivisme). D'où l'importance des méthodes quantitatives. Mais peut-on atteindre la réalité historique par le calcul ? Celui-ci ne peut remplacer le travail de l'historien et ce qui le rendra objectif, c'est moins son caractère chiffré que la rigueur de son interprétation. Et ici ne doit-on pas dénoncer le cercle herméneutique : la réalité qu'interprète l'historien est toujours modifiée par le point de vue à partir duquel il l'interprète. [...]
[...] Cependant si l'historien a bien à raconter le passé, cela ne signifie pas qu'il lui suffirait de rapporter les événements tels qu'ils se sont succédés, en s'effaçant derrière eux, comme s'ils parlaient d'eux-mêmes : il faut encore les faire parler. La seule succession en effet ne confère pas au cours des événements une cohérence. La science historique ne porte pas sur la seule chronologie. Ainsi les tirages de la loterie se succèdent bien dans le temps, mais ne forment pas une histoire. [...]
[...] Historie en allemand) - Mais le mot est aussi pris en un second sens, comme contenu de ce passé, ensemble des événements passés (cf Geschichte en allemand) - D'où 2 problématiques : l'une portant sur l'événement historique : - A quelles conditions un événement est-il historique ? - L'autre portant sur l'histoire comme science possible : - II/L'histoire comme science humaine= le travail de l'historien. - Mais cette problématique laisse de côté : - III/ Le sens de l'histoire= objet plus spécifique de la philosophie. I/L'objet de l'histoire est-il l'événement ? A Qu'est-ce qu'un événement historique ? Chercher un ex : la destruction du mur de Berlin ; en quoi est-il historique ? Chercher ses causes , ses raisons et ses conséquences. [...]
[...] -les structures économiques et sociales, les idées politiques, les mœurs, les civilisations, les religions=histoire lente qui n'est pas le fait de tel ou tel individu mais a le pouvoir de les déterminer tous.cf Braudel, manuel p.205 Cette redéfinition de l'objet historique en termes de structures immobiles nous conduit à nous poser la question de savoir si ces mêmes structures déterminent l'événement ou bien s'il y a une relative indépendance de l'événement vis-à-vis d'elles : comprendre un événement est- ce l'engloutir dans ces structures plus larges, ou bien comprendre sa force d'irruption, son rayonnement et l'interpréter comme foyer de significations nouvelles ? Comment l'histoire peut-elle comprendre un objet cad le rendre intelligible ? II/ En quel sens l'histoire peut-elle une science ? A Problèmes épistémologiques. Notons ici que le mot histoire e peut être pris au sens de fiction romanesque. La connaissance historique n'obéit pas à des considérations esthétiques (faire beau), ni même idéologiques (patriotiques). [...]
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