Fiche de Philosophie niveau Lycée sur la notion de devoir, selon les conceptions religieuses, philosophiques, sociales.
[...] Non seulement l'évêque Muriel, dans les misérable de Victor Hugo ne dénonce pas son voleur, mais il lui donne en présence des gendarmes deux chandeliers en argent, en laissant entendre qu'il les lui avait donnés. Il y a aussi des dépassements dans l'horreur : les crimes contre l'humanité, par exemple, dont le génocide est la forme la plus abominable. Une éthique supérieure à la morale est donc possible. Une morale est par essence conservatrice, tandis qu'il y a un aspect proprement créateur dans l'éthique. [...]
[...] L'utilitarisme est conséquentialistes. Entre les deux, l'internationalisme accorde la priorité à l'intention de l'argent : une action est moralement bonne si elle a été déterminée par la conscience morale de l'argent. L'utilitarisme fait de l'utilité le critère de l'action bonne aussi bien en morale qu'un politique. Le critère de l'utilité est lié au calcul des plaisirs : si la somme des avantages ou des plaisirs est plus grande que celle des inconvénients, alors l'action est bonne. Dans une société, une décision sera dite bonne si elle améliore le sort d'une majorité d'individus. [...]
[...] La conception Kantienne du devoir. C'est Kant qui donna au devoir une place centrale dans la philosophie morale. La moral selon Kant ne peut venir ni d'en haut, ni de l'extérieur, elle doit reposer sur la conscience même de l'être humain. Mais Kant refuse également la théorie partagée par la plupart des philosophes de son époque, celle selon laquelle le bien moral repose sur l'affectif. Exemple : la morale du sentiment. Si le bien moral n'est pas dicté par Dieu et est distinct des lois de la société, il vient de l'être humain lui même. [...]
[...] Une action morale, elle, s'appuie sur des motifs. Pour Kant, comme pour Rousseau, le devoir est la voix de la raison, car lui seul rend possible la coexistence entre tous les membres d'une société. Il n'y a en fait qu'un seul devoir : celui qui me dit d'agir comme je voudrais que tout le monde agisse. Telle est l'expression du fameux impératif catégorique : agis toujours d telle sorte que la maxime de ton action puisse être tenue pour une loi universelle cette formulation complexe traduit philosophiquement la question que tout le monde s'est posé des centaines de fois depuis l'enfance, et qui est la vraie question morale : et si tout le monde en faisait autant ? [...]
[...] Peut on agit par delà la morale ? En d'autres termes, est-il possible d'agir de telle manière que nos actes ne puissent plus être moralement qualifiés ? La dualité inhérente à l'ordre symbolique. L'ordre symbolique est la réalité humaine par excellence, la réalité à double face langage, pensée, que les Grecs appelaient logos. Deux signes suffisent à constituer un langage. Tous ordre symbolique est un ensemble d'oppositions fondamentales : vrai/ faux, bien/ mal De même que la dualité du vrai et du faux structure nos discours et leur donne un sens, de même la dualité du bien et du mal structure nos actions et leur donne un sens. [...]
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