Dans Phèdre, Platon compare l'âme à un attelage comprenant un clocher et deux chevaux : l'un est blanc et obéissant, il symbolise le courage, l'autre est noir et rétif, il représente le désir. Après Platon, nombre de philosophes et courants de pensée ont vu dans le désir une puissance obscure et aveugle qu'il convenait de maîtriser. Le bouddhisme en Inde va même jusqu'à voir dans le désir la source de tout mal, et dans son extinction la délivrance de l'être humain (...)
[...] L'équivoque des passions. Il est peu de réalités touchant l'existence humaine qui aient suscité une controverse aussi marqué que la passion. L'étymologie la condamne : »pâtir le contraire d'agir, c'est subir passion est presque le même mot que passif S'ajoute une idée de souffrance : la passion du Christ, c'est le récit de ses épreuves, de ses douleurs et de sa mort. Descartes appelait passion tout ce qui résultait de l'emprise du corps sur l'âme : le propre d'une passion est de n'être pas volontaire. [...]
[...] Le besoin dit assez ! Lorsque la satisfaction y met provisoirement fin, tandis que le désir crie encore ! Dom juan peut toujours ajouter une femme à la liste de ses conquêtes, Napoléon serait allé jusqu'en Chine s'il avait pu annexer la Russie, et il est toujours possible d'ajouter un milliard de dollars à la plus grande fortune du monde. Volonté et désir Le désir a été aussi opposé à la volonté : la volonté est rationnelle, le désir irrationnel, la volonté est réaliste, le désir irréaliste, la volonté est consciente, le désir inconscient, la volonté est finie, le désir infini. [...]
[...] Le destin du désir. Un désir peut être : - satisfait, lorsque l'objet du désir est atteint. - refoulé, lorsque l'objet du désir n'est pas atteint et que le désir retourne à l'envoyeur (l'inconscient) - sublimé, lorsque l'objet du désir n'est pas atteint mais que le désir trouve satisfaction indirecte, symbolique, dans un monde plus idéal d'où la pulsion vient. Ainsi, la charité chrétienne peut être analysée comme sublimation du désir sexuel, le sport est une sublimation de l'agressivité Le désir est il bon ? [...]
[...] LE DESIR Raison est plaisir. Dans Phèdre, Platon compare l'âme à un attelage comprenant un clocher et deux chevaux : l'un est blanc et obéissant, il symbolise le courage, l'autre est noir et rétif, il représente le désir. Après Platon, nombre de philosophes et courants de pensée ont vu dans le désir une puissance obscure et aveugle qu'il convenait de maitriser. Le bouddhisme en Inde va même jusqu'à voir dans le désir la source de tout mal, et dans son extinction la délivrance de l'être humain. [...]
[...] Une part de nous-mêmes ne le désire pas. La maladie, le célibat, la défaire et l'échec peuvent offrir des avantages (réels ou supposés) suffisamment importants pour que le désir ( non formulé parce qu'inconscient, refoulé) l'emporte sur la volonté. Rester malade, c'est, malgré la solitude, demeurer libre, perdre c'est peut être pour un sportif marquer inconsciemment son admiration pour le vainqueur, échouer pour un étudiant, c'est repousser d'une année le moment de prendre des décisions importantes . Pour Freud, un désir est l'expression d'une pulsion. [...]
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