Faut-il attendre de la philosophie qu'elle nous aide à mieux vivre ?

Résumé du document

Plan d'une dissertation, classe de terminale L : Faut-il attendre de la philosophie qu'elle nous aide à mieux vivre ? Qu'est-ce que "mieux vivre" ?

Extraits

[...] - Mieux vivre est une fin et non le moyen de la philosophie. Paradoxalement, en voulant atteindre une vie idéale, le philosophe rencontre des difficultés parce qu'il sort de la vie spontanée et presque non consciente. Est-ce un sort qui lui est réservé ou celui de ceux qui visent à progresser ? III) Peut-on définir la philosophie par rapport au mieux- être ou aux difficultés qu'elle apporte ? La fin de la philosophie, n'est pas obligatoirement d'apporter un mieux être ou, à l'inverse, des difficultés supplémentaires. [...]

[...] -Pourtant, le philosophie s'est aussi définie comme recherche de la bonne façon de vivre. Ainsi, dans l'Antiquité, certaines écoles philosophiques, celle d'Epicure ou encore des Stoïciens, proposent une morale et un comportement qui apportent une absence de troubles ou une sérénité à ceux qui les suivent. Mieux vivre désigne donc une amélioration qualitative de l'existence, il ne s'agit pas de vivre plus facilement mais vivre à un niveau de qualité plus élevé. Il s'agit de viser un idéal de vie. [...]

[...] Faut-il attendre de la philosophie qu'elle nous aide à mieux vivre ? Prendre la vie avec philosophie peut signifier la prendre du bon côté sans se faire trop de souci ou se poser trop de problèmes. En ce sens spontané et très simpliste, la philosophie aiderait donc a mieux vivre et définirait même l'attitude de celui qui sait bien vivre. Pourtant, dès que l'on commence vraiment à philosopher, on perd des certitudes, on voit ses opinions et savoirs remis en cause. [...]

[...] Ainsi Aristote définit-il le bonheur comme la satisfaction de cet idéal théorétique : le sage est celui qui comprend la réalité en sa totalité. Il y a un plaisir proprement intellectuel à comprendre la réalité et c'est ce plaisir que vit le philosophe. - On peut donc aussi faire de la philosophie sans d'abord viser un mieux-être. On ne peut réduire la valeur d'un savoir ou d'un questionnement à son utilité ou à ses retombées sur l'existence. Il y a un plaisir et un intérêt de la connaissance en dehors des conséquences de la connaissance dans notre existence. [...]