C'est le point de vue des cyrénaïques, dont Aristippe était un des grands défenseurs. Selon eux, pour être, heureux, il faut accumuler les plaisirs, donc satisfaire ses désirs, en particulier ceux du corps. Ils recherchent tout les plaisirs (hédonisme : le but de la vie est la satisfaction des plaisirs).
Le bonheur est donc une somme de plaisirs particuliers ; il faudrait donc faire au jour le jour ce que l'on peut faire sans rien désirer d'autre. Pour John Stuart Mill, cela s'apparente à vivre comme un porc : comme on ne peut faire tout ce qui nous plait, il faut choisir, instaurer une hiérarchie des plaisirs. C'est une vision à court terme (...)
[...] Le bonheur ne dépend donc pas entièrement de nous. Bonheur et sagesse Les eudémonistes : le bonheur dépend de nous Epicurisme Selon eux, il faut faire du bonheur quelque chose qui dépend de l'homme. Mais c'est trop simpliste : le bonheur n'est pas que l'absence de douleur, auquel cas il faudrait ne pas désirer pour ne pas souffrir. Stoïcisme Selon eux, on est heureux que si l'on s'occupe de ce qui dépend de nous, si l'on se concentre sur ce qui est en notre pouvoir. [...]
[...] Le bonheur Le bonheur est-il le plaisir ? Suis-je heureux en faisant ce qu'il me plait ? C'est le point de vue des cyrénaïques, dont Aristippe était un des grands défenseurs. Selon eux, pour être, heureux, il faut accumuler les plaisirs, donc satisfaire ses désirs, en particulier ceux du corps. Ils recherchent tout les plaisirs (hédonisme : le but de la vie est la satisfaction des plaisirs). Le bonheur est donc une somme de plaisirs particuliers ; il faudrait donc faire au jour le jour ce que l'on peut faire sans rien désirer d'autre. [...]
[...] Le devoir n'est pas garanti. Pour reprendre l'exemple précédent, le commerçant peut rendre la monnaie pour sa réputation, ou par geste commercial. Deux citations de Kant : Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux aussi vouloir que cette maxime devienne une loi universelle (demande-toi si l'on peut universaliser ton geste). Agis de telle sorte que tu traites l'humanité aussi bien dans ta personne que dans la personne de tout autre toujours en même temps comme une fin et jamais simplement comme un moyen. [...]
[...] On fantasme sur un être aimé qui est éloigné, mais quand on le voit il est plus ou moins chiant. On est toujours déçu par la réalité, d'autant plus qu'on la sublime. Le temps L'homme vit peu dans le présent. Il vit dans le passé et se projette dans l'avenir. L'homme attend sans cesse le moment où il sera heureux. Les cyrénaïques, les épicuriens ou encore Pascal tentaient de vivre dans le présent. Le hasard, la chance, la fatalité Le mot bonheur vient de bonum augurium, la bonne chance, le bon hasard. Le bonheur serait donc lié au hasard. [...]
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