Ce document résume les pensées philosophiques des philosophes Kant, Freud, Épicure, Nietzsche, Diderot, Pascal, Épictète, Schopenhauer, Spinoza et Dolto sur le thème du bonheur.
[...] Ex : la mort n'est ni bien ni mal, cela dépend de la représentation que l'homme en a = les choses sont neutres et c'est l'homme qui leur donne de la valeur - Les trois préceptes d'Épictète : la préparation aux maux, le festin (prendre un plaisir quand il se présente) et jouer son rôle (accepter joyeusement ce qui ne dépend pas de l'homme) - « L'homme est son propre ennemi » Baruch Spinoza (1632-1677) - Distingue deux types de rire : le rire moqueur et le rire altruiste. Le rire moqueur revient à rire aux dépends de l'autre, c'est un rire d'exclusion qui tend à diminuer la joie. Le rire altruiste, quant à lui, c'est rire avec l'autre, par conséquent cela accroît la joie. - Pour lui, la joie est un accroissement de l'être. La véritable joie vient de la joie de l'autre. - Il valorise le plaisir. [...]
[...] - Si la nature a doté l'homme de la raison c'est qu'elle avait un autre avenir pour lui. Faire son devoir c'est être digne d'être heureux ou d'espérer l'être dans le futur. - Si le bonheur est un concept indéterminé, a-t-il encore sa place dans l'action politique ? L'État doit laisser ses citoyens chercher le bonheur mais sans que cette recherche nuise à autrui. L'État n'est pas compétent à faire le bonheur de tous. - La liberté est plus importante que le bonheur. [...]
[...] Il faut sacrifier la nouveauté à la mémoire. - Traditionnalisme = considérer le passé comme quelque chose de sacré. Nietzsche distingue le passé, qui nous aide à vivre, du savoir historique. - Un excès de mémoire peut être source de malheur. « Nous sommes vieux avant d'avoir vécu » Emmanuel Kant (1724-1804) - Il faut être heureux dans un but précis. L'homme doit viser son propre bonheur car le manque de bonheur génère l'immoralité. La souffrance invite à la faute. [...]
[...] Comprendre les passions c'est chercher à les modifier. « Il ne faut ni juger, ni haïr, ni pleurer mais comprendre » Françoise Dolto (1908-1988) - Elle distingue le besoin du désir. Selon elle, le besoin renvoie à une nécessité, une donnée matérielle. Le besoin enferme dans un éternel recommencement. Le désir renvoie à une quête de la nouveauté, il se construit par l'imagination d'une série de symbole. - Ce qui est désiré c'est la représentation. Le risque c'est qu'en cherchant à satisfaire immédiatement un désir, on le considère comme un besoin (une nécessité vitale) ce qui provoquerait la mort du désir. [...]
[...] Le bonheur, selon Épicure, vise donc l'ataraxie qui est l'absence de troubles de l'âme et du corps. - On peut viser le bonheur à condition de se suffire de peu, d'être autonome. Vivre heureux c'est donc vivre avec prudence. - Le bonheur est le but de la vie des hommes. - Les hommes sont malheureux car ils agissent comme s'ils avaient plusieurs vies. - Les hommes ont tendance à fuir l'avenir, ils se consolent alors dans le présent. - Vouloir être heureux revient donc à philosopher. Philosopher ne revient pas à s'adonner à l'encyclopédisme. [...]
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