Philosophes, philosophie, contrat social, Hobbes, Locke, Rousseau
Trois philosophes :
- Hobbes (17ème siècle)
- Locke (17ème siècle)
- Rousseau(18ème siècle)
Pour eux, l'affirmation de l'autonomie de l'individu-sujet est primordiale.
[...] Ensuite, ils décident de fonder une association. La raison leur dicte que cette association doit reposer sur un contrat : le Contrat Social. Et pour bien fonctionner, elle doit être pourvue d'institutions. L'objectif est de concrétiser l'évolution qualitative dans l'organisation du groupe par rapport à l'état de nature qui a été abandonné. Pour aboutir à cette idée, les cheminements intellectuels diffèrent entre les 3 philosophes. Hobbes : L'Etat de nature correspond à la guerre permanente (''Lhomme est un loup pour l'Homme'' Leviathan). [...]
[...] Dans cette conception, les droits deviennent des prérogatives des individus qu'ils peuvent faire valoir contre les autres et contre l'Etat. Cela peut aller jusqu'à renverser l'Etat si celui-ci ne respecte pas lui-même le pacte. Ce sont les prémisses de ce qui se passera notamment à la Révolution. Rousseau : La théorie du Contrat Social est plus évolués que celles des autres, mais elle a servi à justifier certains dictatures. L'état de nature est un état heureux dans lequel l'Homme est libre, heureux, indépendant. Les Hommes se sont agrégés et constitués en société. [...]
[...] Ces droits de l'Homme distribués par le souverain sont opposables entre individus. En revanche, ces droits sont inopposables à l'Etat (l'Etat peut reprendre ces droits). Locke : plus optimiste Il ne voit pas dans l'état de nature un état de guerre permanent. Le Contrat Social n'est donc pas une absolue nécessité. Néanmoins, ce Contrat Social est le fruit de la raison pour que les individus sortent d'une situation de précarité, puisque l'état de nature est dépourvu d'une autorité souveraine, d'un juge, d'une police . [...]
[...] Le citoyen doit se plier à cette volonté, même s'il a des doutes, même s'il appartient à la minorité. Si le citoyen ne s'y plie pas, l'Etat peut alors le forcer à s'y plier. L'Etat utilise la contrainte pour rendre le citoyen libre. C'est à partir d'eux que les théories juridiques du droit constitutionnel et de garantie des droits fondamentaux vont ensuite se développer sous la forme d'une recherche perpétuelle du meilleur équilibre possible entre la garantie des libertés et l'autorité de l'Etat, entre les libertés et le maintien de l'ordre. [...]
[...] La réponse est donnée par l'ouvrage du Contrat Social. Dans le pacte, les droits naturels de l'Homme deviennent les droits civils et l'Etat par ce pacte, est chargé d'en assurer le respect, et si nécessaire par la contrainte. Cette contrainte n'est pas oppressive puisqu'elle vise à faire respecter les libertés que les citoyens se sont reconnus réciproquement. La contrainte de l'Etat est légitime car en s'y soumettant, les citoyens ne font rien d'autre qu'obéir à eux-mêmes. que l'homme perd par le Contrat Social c'est sa liberté naturelle, et un droit illimité à tout ce qui le tente et qu'il peut atteindre. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture