La conscience ne peut donc pas être un absolu, et pas non plus la substance de l'être puisqu'elle peut correspondre au néant.
La théorie existentialiste s'oppose au cogito de Descartes et à Platon car on ne cherche plus la substance de l'être, mais on fonde l'existence de l'homme sur le simple sentiment d'exister (...)
[...] C'est pour cette raison que je disais que la question de la liberté ne se posait pas car si on est rien, on deviendra ce que l'on voudra devenir. Ce sont nos choix personnels qui vont nous transformer. On est complètement libre car l'existence précède l'essence. Ajout d'Internet : Selon Sartre, cela signifie que l'homme existe d'abord, se rencontre, surgit dans le monde, et qu'il se définit après. L'homme est d'abord dans l'univers où il imprime sa marque et se construit librement. [...]
[...] Cela est valable seulement pour l'existentialisme athée). L'homme est non seulement tel qu'il se conçoit, mais tel qu'il se veut, et comme il se conçoit après l'existence, comme il se veut après cet élan vers l'existence, l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait. - On représente souvent la théorie de l'essence qui précède l'existence par un artisan créant un objet. - L'artisan ne peut créer l'objet sans avoir réfléchi avant la création de l'objet en question Ainsi, pour un objet, l'essence précède l'existence car on a pensé l'objet avant de le créer. [...]
[...] Les existentialistes veulent démontrer qu'il n'y a pas de pensée clef en main. Une bonne décision va être considérée comme telle si c'est le regard qu'on porte dessus à posteriori. En conclusion de cette théorie existentialiste, nous pouvons dire que l'existence humaine a pour eux un sens très particulier et ne se confond pas avec l'existence passive des choses qui n'existent en tant que tel. L'homme doit se réaliser, sortir de son état initial, s'accomplir pour devenir. Nous sommes donc condamnés à être libres et à inventer nos valeurs pour pouvoir nous référer à une quelconque transcendance. [...]
[...] Revenons à l'essentialisme. Pour Platon, l'âme contemple les idées et elle est ensuite tombée dans un corps. Pour faire un parallèle, pour lui, l'idée de Table est plus importante que l'objet table lui-même. Ainsi, l'essence de l'homme est également plus importante que l'homme lui-même. L'idée a plus de réalisme que l'existence. Pour les existentialistes, il y a naturellement un renversement radical entre les deux ! L'être de l'homme est plus important que l'idée d'homme car l'homme ne peut se réduire à contempler sa vie, il doit agir. [...]
[...] (on retrouve cette idée chez Sartre : L'être et le néant.) La conscience ne peut donc pas être un absolu, et pas non plus la substance de l'être puisqu'elle peut correspondre au néant. La théorie existentialiste s'oppose au cogito de Descartes et à Platon car on ne cherche plus la substance de l'être, mais on fonde l'existence de l'homme sur le simple sentiment d'exister. Avec les existentialistes, on doit admettre que la conscience n'est rien. Va-t-on accepter de n'être rien ? [...]
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