1) Pourquoi, selon Montaigne, la conscience nous prédispose-t-elle à nous connaître nous-mêmes ?
Pour Montaigne, la conscience nous prédispose à nous connaître nous-mêmes car elle nous permet de prendre connaissance de nos affects, pensées ou impressions. Elle est un témoin direct de notre vie intérieure et peut donc nous révéler à nous-mêmes les caractéristiques de notre personnalité. Nous sommes les mieux placés pour nous connaître, nous disposons de la « certitude de soi ». Autrui ne pourra jamais nous connaître mieux que nous-mêmes tout simplement parce que pour nous caractériser il s'appuie sur des paroles, des actes, des gestes, en somme des éléments extérieurs à nous-mêmes, qui ne sont pas toujours source de fiabilité. En effet, nous pouvons adopter un comportement hypocrite ou cacher certains aspects de notre moi. Le jugement d'autrui sur nous-mêmes est alors faussé.
2) Quels arguments peut-on employer pour justifier l'idée que la conscience n'est pas capable de nous donner à connaître nous-mêmes ?
La conscience immédiate est incapable de nous faire connaître à nous-mêmes pour diverses raisons. Tout d'abord, on sait que son intensité est variable, allant de l'attention à la somnolence elle peut occulter des éléments de notre vie intérieure. Elle est donc lacunaire. De plus, la conscience est un pouvoir de connaissance obscur car celle-ci nous permet de connaître nos ressentis, idées, sentiments... mais jamais les causes (= l'essence) de ces éléments. (...)
[...] Ces désirs, mis en images et constituant une histoire sont l'aboutissement d'un travail onirique du rêve qui contient 4 étapes : figuration, symbolisation, déplacement, condensation). Semblables aux rêves des enfants qui mettent en scène une satisfaction fictive des désirs de la veille, les rêves de l'homme adulte forment eux aussi des satisfactions de désirs non assouvis, mais celles-ci s'avèrent beaucoup plus complexes : la force psychique de censure reste malgré tout présente. Une étude du rêve s'impose donc à l'homme pour déchiffrer son contenu latent. [...]
[...] Toute la culture actuelle est constituée par une succession d'œuvres que les hommes ont produites au fil des siècles. Plus le temps s'écoule, plus ces œuvres deviennent nombreuses, de sorte que nous nous basons de plus en plus sur les raisonnements des hommes passés. Ces hommes ont gagné une certaine immortalité grâce à leurs créations originales qui ont marqué l'histoire de la culture. Ainsi, par notre esprit et notre raison nous pouvons faire revivre l'esprit de tous ces hommes défunts, constituer en un seul esprit un condensé de toutes les pensées passées. [...]
[...] Cependant le rêve s'avère tout de même libérateur de l'inconscient. pourquoi n'y a-t-il pas de différence essentielle pour Freud entre l'homme sain et l'homme malade d'hystérie? Pour Freud, il n'y a pas de différence essentielle entre l'homme sain et l'homme atteint d'hystérie car tout être humain est soumis à la pression des désirs refoulés dans l'inconscient. Ces désirs qui sont présent en nous dès l'enfance (autoérotisme par exemple) sont refoulés par l'éducation qui a développé en nous une force psychique de censure. [...]
[...] qu'est-ce qui a permis à Freud de poser l'hypothèse de l'existence d'une pensée inconsciente? Définir la notion d'inconscient psychique. Freud, créateur de la psychanalyse, est celui qui a découvert et élaboré la notion d'inconscient psychique. L'inconscient est un domaine de l'esprit, inaccessible à la conscience, qui retient en lui les désirs ou souvenirs refoulés par la force psychique de censure. En étudiant le cas des hystériques, notamment celui d'Anna Freud a démontré que les symptômes de cette jeune femme (hydrophobie, parésies, oubli de la langue maternelle ) étaient causés par des souvenirs traumatiques contenus dans l'inconscient. [...]
[...] En effet la réunion de croyants qui prient et communient constitue un échange relationnel. Le fait de croire en des mêmes préceptes divins, en des règles de vie identiques, permet aux hommes de se rapprocher et de partager leurs opinions, pensées Ce partage offre à la société la possibilité de s'unifier, de se régénérer. Ainsi, la communion et la réunion est indispensable pour faire perdurer un bon échange social. Mais, sans toujours se rapporter à l'existence d'une force divine, le sujet et l'intérêt de ces réunions religieuses peuvent très bien ne pas être caractérisés une dimension transcendante. [...]
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