La science qui traite du vivant est la biologie, et comprend plusieurs domaines : étude de la vie du point de vue des êtres vivants (botanique/zoologie) ou en s'intéressant aux organes (anatomie), leur fonction (physiologie), aux gènes (génétique), à l'évolution des espèces... Dans toutes ces sciences, on suppose qu'il existe des caractéristiques communes à tous les vivants (végétaux, animaux, Hommes) (...)
[...] Il existe quatre causes différentes : ( la cause formelle (idée, but suivi) ( la cause matérielle (matière nécessaire à la production d'objet) ( la cause efficiente (agent de la modification) ( la cause finale (intention) Aujourd'hui nous réduisons la cause à la simple cause efficiente. Dans un être vivant, l'âme est la cause formelle, efficiente et finale. Modèle mécaniste (Descartes) Opposé au modèle d'Aristote, et dont le but est de construire une sciences rationnelle et d'éliminer toute notion vague de vie ou d'âme. L'âme devient synonyme d'esprit, de conscience, donc seul l'Homme possède une âme. [...]
[...] Le problème qui se pose aujourd'hui c'est la confusion qui existe entre sciences et morale. On ne peut pas confier des questions de bioéthique à des scientifiques. En effet, les questions scientifiques et morales sont différentes : les questions scientifiques sont des questions de fait, il s'agit de savoir ce qui est ; alors que les questions morales concernent ce qui doit être (ce qui est bien ou pas). Ce sont là des questions de valeurs, qui relèvent de la liberté et du choix. [...]
[...] On peut faire l'ablation d'un d'eux mais cela aura des conséquences sur le reste de l'organisme ; si l'organisme est modifié cela rejaillit sur les différents organes, d'autant plus que certains organes ont la même fonction que ceux modifiés. Il est impossible de répéter à volonté la même expérience sur un même individu, parce qu'il se modifie au cours des expériences. Comme les individus ne sont pas strictement identiques, il sera difficile de dégager des lois générales. Pour faire des expériences sur un être vivant, il faut le garder en vie. [...]
[...] On parle plus de l'étude du vivant que de l'étude de la vie. "Biologie" n'apparaît qu'au XIXème siècle quand l'on commence à faire l'étude du vivant. La vie est une notion trop vague, trop métaphysique, qui ne permettait pas d'avoir un objet d'étude scientifique. Modèle vitaliste (Aristote) Ce qui distingue un être vivant d'un être qui ne l'est pas c'est qu'il possède la vie, un principe vital qu'Aristote nomme l'âme (principe qui organise la matière en vue d'une fin). Ce qui est frappant, c'est qu'un être vivant semble être fait pour quelque chose ; que chacun de ses organes semble remplir une fonction prévue d'avance. [...]
[...] Ce n'est plus la nature qui dit ce qui est bien ou mal, ce n'est pas la science ni la technique. Bien sûr, on précise que les scientifiques ont un avis éclairant, il peuvent être des conseils et permettent de mieux connaître un domaine, mais leur science ne leur donne pas le droit de décider de ce que l'on doit faire. C'est à la société de décider! Il reste à décider de ce que l'on doit faire, mais selon quels principes? [...]
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