Peut-on parler d'une nature humaine l'homme entre nature et culture?

Résumé du document

Peut-on parler d'une nature humaine l'homme entre nature et culture? Dissertation de philosophie



L'homme fait partie de la Nature comme les animaux les plantes la terre et l'eau. Comme eux sa place est au sein de celle-ci. Cependant, la place qu'il occupe dans cette nature est particulière que celle qui est dévolue à l'animal ou au reste des éléments de la Nature. On s'aperçoit que la finalité qui régit globalement cette Nature s'applique aussi à l'humain. Cependant, tous les éléments de la nature ont une nature propre. Mais parler d'une nature humaine comme on parle de la nature de la plante ou de l'animal pose problème. Selon certain « L'homme n'a pas de nature, il n'a qu'une histoire » comme dit Jean- Paul- Sartre. Par ailleurs, l'homme vit dans sa culture et semble comme sa vraie nature. En effet, l'homme est formé par environnement culturel, c'est elle qui lui donne ses jugements et qui lui propose un modèle de l'homme. Ce qui nous confronte au problème suivant : peut-on parler alors d'une nature humaine ?





A le rôle que joue la culture sur l'homme.

B - L'homme possède -t-il des aptitudes dans son essence ?

Extraits

[...] Mais la détermination de cette nature humaine n'est que le fait d'hypothèse. Mais une chose est sur, l'homme ne peut se suffire de sa nature. Dés lors, la culture se présente comme un devoir. L'homme produit alors une culture, qui développe sa nature et devient sa référence. L'être humain qui ne s'élève pas à l'étage de la culture s'abaisse en dessous de sa condition. L'homme vit alors dans sa culture comme un poisson dans l'eau. Cette dernière se transmet par éducation, qui passe par la communication, le langage, entre les individus. [...]

[...] Donc la conception naturelle de l'homme l'appel et l'oblige à ne pas être dirigé pas son instinct mais doit au contraire cultiver ses forces naturelles en utilisant sa raison. Donc, l'homme doit développer ses facultés, et. Dès lors, la culture apparaît comme un devoir pour lui. Donc l'homme est prédestiné à développer une culture. Nous vivons dans notre culture nous y sommes habitué, celle-ci nous conditionne. C'est pourquoi, elle apparaît comme le point de référence. En outre, elle est indispensable pour le développement de l'homme en tant qu'humain pour tenir le rôle pour lequel il a été prédestiné. C'est pourquoi elle se présente comme un devoir pour lui. [...]

[...] Car tous les modèles proposés pour vivre en conformité avec la nature ne sont que des projections tirés de notre culture ( tous les modèles proposés pour vivre selon la nature ne sont que des fictions révélatrices surtout de l'ordre culturel qu'elles reflètes) De là, nous pouvons intégrer ce que Nietzsche avait dit la vrai nature de l'homme tournure interdite L'homme est immergé dans sa culture, comme un poisson dans l'eau. Celle-ci le conditionne mais que devient-il si on le coupe de sa relation avec sa culture, de la société ? A-2 Que devient alors un homme privé de sa relation avec sa culture. La conception de l'homme isolé de la culture, de la société renvoie à l'imagination que l'on se fait de l'homme vivant paisiblement au milieu de la Nature. [...]

[...] En revanche, le second sens désigne se qui est essentiel ou authentique à la nature humaine dans son livre Emile ou de l'éducation Rousseau découvre la nature dans l'enfant et c'est à travers sa biographie« les confessions qu'il dresse le modèle humain Je veux montrer à mes semblables un homme dans toute la vérité de sa nature et cet homme sera moi A-2-L'Etat de nature selon Rousseau L'homme primitif, le sauvage est bon et heureux il mène une vie équilibré ces désirs sont très modérés il avait pour seul instinct tout ce qu'il fallait pour vivre dans l'état de nature Pour Rousseau l'homme à l'état de nature c'est un homme seul, indépendant qui se passe du secours de ses semblables. Selon lui l'état de nature c'est l'état dans lequel l'homme ne serait pas un être social. Dans cet état de nature l'homme serait bon mais en aucun cas méchant. Car être méchant c'est vouloir le mal à son semblable. Or le fait d'avoir des semblables impose déjà de vivre en société. [...]

[...] Comme dans cet état il n'a pas conscience d'être un homme ni même d'appartenir à un groupe social. Le langage, le développement de la raison, la moralité, la société, le travail, la propriété. Tout cela ne fait pas naturel et n'a pu apparaître qu'au sein de la société. Pourquoi faut recourir à un contrat théorique. L'homme sauvage vivait paisiblement pourquoi aurait-il voulu entrer dans la société, abonner sa liberté, rentrer dans une société corrompue qui impose sa culture et le dégrade. [...]