Première série de conditions qui sont relatives à la nature même de la volonté.
La volonté est le pouvoir de se décider après avoir peser les raisons contraires. Cela peut être considéré comme un pouvoir indépendant de ces raisons elles-mêmes. Pour qu'il soit possible de vouloir le mal, il faut préalablement concevoir la volonté comme libre arbitre et du même coup comme infinie. Descartes suppose que la volonté en nous, comme en Dieu est infinie. Il rend possible que le mal puisse être choisie par la volonté comme objet à atteindre.
[...] [Etym acacia = innocence Lorsqu'Aristote analyse le vice = prolongement de ce qui peut être cause du mal. N'empêche pas de reconnaître distinction entre le vice et la faute. Vertu et vice sont des dispositions acquises : habitus. Dispositions qui ne sont ni naturelles ni absolument contre nature. Présuppose répétitions même acte ou même comportement. Mais sont dispositions qui prennent appui sur possibilités que nous portons déjà en nous même. Ce sont des résultats auxquels nous parvenons par répétitions du même comportement. [...]
[...] C'est une expression pure de la liberté comme telle. Cette interprétation de la volonté mauvaise semble parfaitement cohérente, il est pourtant facile de montrer que la notion d'une telle volonté contient une contradiction et que le mal ne peut être choisi qu'au prix d'une illusion. volonté consciemment tournée vers le mal n'est pas aussi consciente que l'on pourrait le croire) II- Impossibilité d'une volonté tournée vers le mal reconnu comme tel La volonté mauvaise comme volonté qui s'illusionne elle-même Le mal choisi comme tel, selon Descartes, ne peut l'être que sous une certaine conditions. [...]
[...] Mais atténuée par conditions sociologiques dans lesquelles il a évolués. On peut insister sur le rôle que peuvent jouer les mœurs dans telle ou telle société, dans Allemagne nazie par exemple → ne sont pas mœurs qui incite à la recherche et au développement du Bien. Certains observateurs ont soulignés à quel point Hitler avait pu avilir et pervertir moralement ses concitoyens et à quel point il avait pu leur fausser le jugement. Peut y avoir conditions sociologiques défavorables. Faire passer le mal pour le bien. [...]
[...] N'intervient pas seulement pour décider en dernier lieu. Elle intervient déjà une première fois dans une première fois dans une opération qui a un caractère intellectuelle : orientation de l'attention d'un côté ou de l'autre. J'y suis + attentif, mon entendement me donne de bonnes raisons de le choisir, alors je le choisis. C'est ce que dit Descartes dans une de ses lettres (cf.doc) : « la nature de l'âme étant de n'être quasi qu'un moment attentive à une même chose . [...]
[...] On ne peut pas dire qu'il ne l'a pas voulu. La discution d'Aristote porte sur le rôle qu'il compte faire jouer à l'illusion et à l'ignorance dans la limitation de la responsabilité du mauvais ou du pervers. Il convient de s'entendre sur la place que peut tenir l'ignorance dans l'orientation de la volonté ou dans ce qui détermine tel ou tel action. Aristote dans le 3ème livre de l'Ethique à Nicomaque distingue des choix accomplis par ignorance, et choix accomplis dans l'ignorance. [...]
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