Peut-on distinguer de vrais et de faux besoins ?

Thèmes abordés

Vrais besoins, faux besoins, père Sorel, le Rouge et le Noir, responsabilité, critère de distinction, Tutsis, Hutus, faire des choix

Résumé du document

La réponse à une telle question est loin d'être évidente, car s'il est admis que la satisfaction du « vrai besoin » serait vitale et celle ou « faux besoin » un luxe superflu, on peut dénoncer l'absence de critère de distinction universel et objectif, du genre de celui qui permet de distinguer des vrais et des faux billets.

Extraits

[...] On peut donc bien distinguer les faux besoins des vrais, c'est même tout le rôle de l'éducation que d'amener cette distinction dans la conscience de l'individu, dans l'espoir qu'un jour il la détermine de façon éclairée et autonome. Après le génocide qui a eu lieu au Rwanda en 1994, des associations humanitaires sont venues discuter avec les Tutsis sur leur besoin de se venger des atrocités perpétrées à leur encontre par les les Hutus. Leur rôle de médiateur a été essentiel pour que le cycle de la vengeance s'arrête. Alors, peut-on distinguer de faux et de vrais besoins ? [...]

[...] Peut-on distinguer de vrais et de faux besoins ? Exemple d'introduction de dissertation Plan détaillé : 1 Absence de critère de distinction universel et objectif 2 Se mettre face à ses responsabilités 1 Absence de critère de distinction universel et objectif La réponse à une telle question est loin d'être évidente car s'il est admis que la satisfaction du vrai besoin serait vitale et celle ou faux besoin un luxe superflu, on peut dénoncer l'absence de critère de distinction universel et objectif, du genre de celui qui permet de distinguer des vrais et des faux billets. [...]

[...] L'enjeu d'une telle question est de savoir s'il faut laisser la liberté à chacun de déterminer ce dans quoi il investira toutes ses ressources, ou si l'éducation doit imposer quelques repères pour aider les personnes à fairedes choix éclairés. Dans un cas comme dans l'autre, les risques sont grands. Que faut-il en penser ? [...]