La notion de valeur (Etym : du latin, valor, de valere : « être bien portant », puis « valoir ») désigne la qualité des choses, des personnages, des conduites, que leur conformité à une norme ou leur proximité par rapport à un idéal rendent particulièrement dignes d'estime.
Elle désigne également économiquement le prix de quelque chose, dont le calcul intègre différents facteurs. La question des valeurs est au centre des interrogations sur les fondements de la morale et de la science : les réalités idéales et transcendantes pour Platon, les normes indiscutables de la conduite pour Descartes, et des valeurs comme le bien et le vrai sont au contraire pour Nietzsche, proportionnelles aux intérêts de ceux qui ont pu imposer leurs choix de manière universelle.
[...] Les Hommes étaient pris dans des déterminations inconscientes : structure du langage, réseaux de savoir qui déterminent des figures de culture (selon Foucault, l'Homme est un objet de connaissance et l'Homme est un effet de structure signifiante) Ensuite, en ce qui concerne le plan moral, les valeurs humanistes ont été critiquées par certains philosophes, car elles étaient considérées comme étant le symbole de la tentative même de l'homme de maîtriser les forces de la nature, et de n'avoir la foi qu'en le pouvoir de l'humanité. On peut donc en résumé dire que ces philosophes contre l'humanisme pensaient que cette doctrine encourageait l'homme à être en quelque sorte, moins responsable. [...]
[...] En outre, on lui a fortement reproché son formalisme et son insuffisance à la fois théorique et pratique. Marx et certains de ses interprètes, comme Althusser par exemple, ironisent à propos de cet homme abstrait que l'humanisme prétend défendre sans produire l'analyse concrète des conditions historiques de sa libération. Parallèlement, tout autre est la position d'un philosophe comme Heidegger qui, dans sa Lettre sur l'Humanisme, entend critiquer l'humanisme en assignant à l'homme une destination plus haute, celle d'être le berger de l'Être refusant l'anthropocentrisme sous-jacent de l'humanisme. [...]
[...] Pour répondre à la question, nous pouvons nous demander : Est-il possible de demander à l'homme d'être Humain, plus qu'Humain (pour reprendre une version dérivée de Nietzsche, Humain, trop humain) ? Nous verrons dans une première partie quelles sont les valeurs de l'humanisme, ensuite dans une seconde et dernière partie nous verrons que cette doctrine a été critiquée. Comme nous l'avons vu précédemment, l'humanisme est un mouvement littéraire et philosophique apparu à la Renaissance. Les humanistes affirment la valeur de l'homme en tant qu'homme. [...]
[...] L'homme n'a évidemment pas attendu le XVe siècle européen pour savoir qu'il existait, d'ailleurs il n'a pas attendu cette époque non plus pour avoir une certaine idée de lui-même. Cela dit, c'est réellement à partir du XVe siècle européen que l'homme commence à se placer au centre d'un monde jusqu'alors gouverné par certaines puissances que l'on pourrait qualifier de non humaines, inhumaines voire même surhumaines. Ces puissances sont la Nature, Dieu et le Destin. Les humanistes , parmi lesquels on peut citer Érasme, Rabelais ou encore Montaigne défendent la valeur et la dignité de l'Homme et sa place remarquable au sein de l'univers. [...]
[...] Peut-on dire que l'humanisme constitue la plus haute valeur qui soit donnée à l'homme ? Rappelons le sujet de notre dissertation : peut-on dire que l'humanisme constitue la plus haute valeur qui soit donnée à l'homme ? Pour commencer, nous allons définir les termes du sujet : humanisme, valeur, et homme. L'humanisme (Étym.: du latin humanitas : humanité dérivé de homo homme est une doctrine qui a pour objet l'épanouissement de l'homme. Elle fait de ce dernier une valeur et donc le met au centre de ses préoccupations. [...]
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