Philosophie mal
Dissertation philosophique, entièrement rédigée sur le thème du mal.
[...] I.2 Solitude de la conscience Tout au long du premier acte, Macbeth multiplie les monologues et les apartés au cours desquelles surgit, puis se précise, l'idée du meurtre. Voyez comme il est abîmé dans ses pensées remarque d'ailleurs Banquo 3). La parole solitaire agit sur Macbeth comme un aiguillon, jamais comme un frein : les deux longs monologues où on le voit hésiter et II, n'entravent pas sa résolution. C'est également à l'issue d'un monologue que Macbeth décide de faire assassiner Banquo (III, 1). [...]
[...] : au soir de sa vie, Macbeth pointe une solitude existentielle absolue dans la mesure où c'est le sens même de la vie qui est ici récusé. À sa solitude morale et physique (il est seul sur scène, veuf, assiégé par ses ennemis) s'ajoute le total abandon de celui qui voit s'effondrer toute possibilité de signification. Conclusion La solitude fondamentale que révèle l'existence du mal est peut-être d'ordre spirituel ou théologique. C'est la solitude de l'homme devant le scandale du mal et le silence de Dieu. [...]
[...] II.2 L'étrangement au monde En commettant le mal, me dit Rousseau, je me coupe de l'ordre naturel. Je ne peux plus jouir du monde. Les animaux sont heureux, leur roi seul est misérable ! A contrario, le bon vicaire développe sa théorie dans une parfaite symbiose avec l'ordre naturel : on eût dit que la nature étalait à nos yeux toute sa magnificence pour en offrir le texte à nos entretiens Macbeth évolue dans un univers de plus en plus étrange : un spectre surgit au milieu d'un festin (III, et la plus grande crainte du roi est qu'une forêt ne se déplace vers son château. [...]
[...] Peut-être même la recherche-t-il : c'est ce que suggère Rousseau : la satire amère la raillerie insultante et le ris moqueur sont les seuls plaisirs du méchant. Transition : Si malignité rime avec isolement, la solitude n'est pas uniquement le lot du méchant. III. Le mal, révélateur de la solitude généralisée III.1 Solitude de la bonté Giono montre que le bien n'est pas moins solitaire que le mal. M. et Mme Numance, qui pourtant incarnent la générosité même, sont incompris des habitants de Châtillon et même du pasteur qui juge déplacées les charitables initiatives de Mme Numance. [...]
[...] Le vicaire est la parfaite illustration de cette bonté persécutée, plus heureuse dans la retraite que dans le monde. III.2 Le paradoxe que Shakespeare prête au petit Macduff va dans le même sens : ceux qui jurent faussement sont assez nombreux pour pendre les honnêtes gens Les hommes livrés à eux-mêmes A bien des égards, Les Âmes fortes dépeignent une humanité vivant dans une solitude et un dénuement semblables à ceux qu'imaginait Hobbes pour l'état de nature : sans religion pour les guider ni Etat pour les contrôler, les hommes sont livrés à eux-mêmes dans une guerre de chacun contre chacun. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture