Harvey comparait le coeur à une pompe. Insinuait-il ainsi que le corps, c'est à dire le vivant, plus parallèlement l'esprit pouvait être considéré comme semblable à une machine ?
C'est ce qui va être approfondi ici à travers les capacités que seul l'esprit peut développer et la notion de la manipulation mentale.
[...] Il n'y a donc aucune raison d'accorder la conscience à une machine. Ce n'est qu'un ingénieux mécanisme qui mime les mêmes opérations complexes de la pensée. Pourtant, au quotidien, il nous est prouvé que l'esprit peut réagir avec automatisme et ressembler ainsi à une machine incapable de se faire son propre avis sur le monde qu'il l'entoure (c'est notamment le cas avec les sectes). L'esprit n'est donc pas assimilable au sens strict du terme, à une machine, mais peut y être comparé, non pour sa nature, mais par l'identification de l'esprit à la machine. [...]
[...] Peut-on assimiler l'esprit à une machine? Harvey comparait le cœur à une pompe. Insinuait-il ainsi que le corps, c'est à dire le vivant, plus parallèlement l'esprit pouvait être considéré comme semblable à une machine? C'est ce que nous approfondirons dans un premier temps à travers les capacités que seul l'esprit peut développer puis dans un second temps la manipulation mentale. Il ne semble guère possible de comparer l'esprit à une machine. Ce serait comme confronter le jour et la nuit. [...]
[...] L'esprit peut ainsi s'identifier à un but c'est-à-dire à une vraie réalité qui est une nécessité, chose que ne peut produire l'ordinateur. Le vivant comme la machine réalise un projet avec cette différence fondamentale que c'est l'homme qui invente le projet de l'appareil alors que le vivant tient son projet de lui même. Après le but, nous pouvons aborder le domaine des sentiments. Nous éprouvons des émotions et nous sommes capables d'aimer ce qui nous différencie encore de la mécanique. [...]
[...] On ne peut sans doute pas réduire le vivant à une machine, mais on peut néanmoins l'y assimiler. Son assimilation à une machine sous un certain rapport n'implique pas de supposer que le vivant est de même nature qu'une machine. Nous pouvons alors aborder la notion de manipulation mentale et de lavage de cerveau. Pavlov a réussi à démontrer qu'il est possible de conditionner un animal en faisant sonner une clochette à l'heure du repas, qui par conséquent, faisait saliver ses chiens. [...]
[...] Il est alors comparable à une machine par son automatisme. Le but de ces doctrines est alors de façonner des machines à tuer sans état d'âme. D'un point de vue anatomique, l'assimilation du vivant à une machine ne semble pas poser de problème majeur étant donné qu'ils font intervenir des organes de structure comparable. C'est simplement la machine qui copie le vivant et non l'inverse. C'est le cas particulier de ces machines spéciales que sont les automates, qui au moyen de dispositifs mécaniques sont capables d'imiter les actes des êtres humains. [...]
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