Né à Florence en 1469, dans une famille de la haute bourgeoisie, Nicolas Machiavel est le fils de Bernard Machiavel (un trésorier pontifical à Rome et docteur en droit) et de Bartolomea de Nelli.
Il devient par concours, secrétaire de la deuxième chancellerie (sorte de ministère chargé des relations extérieures) de la république florentine en 1498.
Il mène des missions diplomatiques, en Italie comme à l'étranger, se forgeant ainsi déjà une opinion sur les m?urs politiques de son temps. Il rédige à ces occasions des dépêches diplomatiques, réunies sous le titre Les relations diplomatiques, ainsi que des rapports (Rapports sur les choses de l'Allemagne, Rapport sur les choses de la France).
[...] Ainsi la fortuna montre surtout son pouvoir là où aucune résistance n'était préparée. La fortuna sans virtù est à l'image de la nature non maîtrisée (cf. Discours sur la première décade de Tite-Live, III, 12). Le rôle de la virtù est donc de prévoir les catastrophes, de les prévenir Conséquence B Un exemple de cette philosophie : Machiavel et le peuple. La cause principale de l'amoralisme chez Machiavel, s'avère être le peuple. ( La peur des masses. Elles sont changeantes. [...]
[...] Une technique utilisée par les marins était le supplice de la cale le condamné était précipité dans l'eau depuis une vergue Les Templiers ont sans doute (assez fort mal) apprécié cette fameuse pensée stratégique le 13 octobre A prendre au sens très large 8 Pocock, dans son œuvre The Machiavellian Moment (1970), présente la complexité et la richesse de l'opposition entre la virtù et la fortuna dans le Prince. Cette opposition est selon lui au cœur du moment machiavélien et de l'idée républicaine. Elle gagne d'ailleurs en épaisseur dans les écrits républicains de Machiavel. [...]
[...] Toutefois, voulant restaurer l'ordre de sa monarchie, s'il doit commettre des actes cruels ou répugnants, il doit le faire sous couvert d'un bien paraître que rien ne peut altérer - La ruse. Les qualités, qui font louer ou blâmer les Hommes ne sont pas celles que le Prince doit réellement détenir. Mais, le Prince doit au moins paraître comme tel. Il n'est donc pas nécessaire d'être mais seulement de paraître. La vertu n'est pas un bien en soi, il est même parfois dangereux de la pratiquer dans un milieu qui ne la reconnaît pas. Il vaut mieux ne pas pratiquer la vertu plutôt que de risquer de perdre le pouvoir. [...]
[...] En ce sens Machiavel pourrait être le fondateur de la science politique moderne. ( La pauvreté : Machiavel constate que la pauvreté est un mal, en rupture avec le modèle traditionnel valorisant la générosité. Il écrit qu' un prince, pour ne pas devenir trop pauvre, pour pouvoir défendre ses états s'ils sont attaqués, pour ne pas surcharger ses sujets de nouveaux impôts, doit peu craindre d'être taxé d'avarice puisque ce prétendu vice fait la stabilité et la prospérité de son gouvernement - La Propagande. [...]
[...] I Les éléments de réflexion sur le Prince : La science politique de Machiavel. On attribue au Prince de Machiavel le renouveau de la pensée politique occidentale. Ce livre qui s'est placé en rupture avec les doctrines médiévales dont il a rejeté la part métaphysique n'est cependant pas le premier traité politique moderne. Cela s'inscrit dans la continuité de la culture classique et plus particulièrement à la Rome antique (Cicéron, Traité des devoirs). A-Le Prince et son environnement. 1-La Religion L'adoption d'une manière d'agir en accord avec les grands principes religieux (acceptation de la souffrance, mépris des choses de ce monde, pardon des offenses ) conduit certainement à l'échec politique. [...]
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