Quel est l'objet du désir ? Dissertation de philosophie de 3 pages
Une tradition philosophique condamne le désir dans la mesure où il semble nous condamner à une insatisfaction permanente : n'a-t-on pas constaté que à peine combler, il se déplace sur un nouvel objet ? Si un individu, dans son existence, était capable de désirer tour à tour chacun des êtres et objets qui composent la réalité décidément insatisfaisante, puisque son dernier désir témoignerait qu'il lui manque encore quelque chose. Une telle hypothèse se contente cependant de souligner, dans le désir, la vigueur d'un manque ou d'une absence : dans cette optique on voit mal comment il pourrait se satisfaire du donné.
Nous verrons dans un premier temps comment se fait l'élaboration de l'objet du désir chez l'homme, dans un second temps nous étudierons ses particularités et enfin nous nous demanderons si le désir est nécessairement lié a l'objet.
[...] Il faut satisfaire ses besoins naturels et atteindre l'ataraxie dit il. On peut désirer être et non pas désirer avoir, je désire être chanteuse et notre existence semble dépendre de cet accomplissement. Dans la vie tout homme ou tout femme, désire trouver l'amour mais que désire-t-on dans l'amour ? Selon Platon dans le Banquet, ce que l'on désir ici, c'est retrouver son âme sœur et de ne plus s'en séparer, ainsi notre désir est satisfait, afin de ne plus faire qu'un jusqu'à ce que la mort les séparent. [...]
[...] Il est inconscient de par son origine et sa nature mais conscient dans ses manifestations ( quand on désir, on le sait) [Conclusion] Je suis la cause de mon désir et son seul créateur. La vie quotidienne est traversée de désirs multiples, qui animent l'individu et le font agir. Le désir ne peut que renaître sur un autre objet : Il faut que le sujet maintienne l'ouverture de sa propre conscience vers un au-delà toujours différé et jamais définitivement accompli. [...]
[...] Quel est l'objet du désir ? [Introduction] Le désir est une tendance devenue consciente de son objet. Une tradition philosophique condamne le désir dans la mesure où il semble nous condamner à une insatisfaction permanente : n'a-t-on pas constaté que à peine combler, il se déplace sur un nouvel objet ? Si un individu, dans son existence, était capable de désirer tour à tour chacun des êtres et objets qui composent la réalité décidément insatisfaisante, puisque son dernier désir témoignerait qu'il lui manque encore quelque chose. [...]
[...] Quel que soit son objet, le désir me fait ressentir qu'il n'est pas encore mien. Dans son écrit Leibniz Nouveaux essais sur l'entendement humain, nous apprend que l'inquiétude que ressent l'être humain par l'absence d'un objet qui pourrait le rendre heureux si celui était présent est ce qu'on appel désir. De nombreux philosophes ont condamné le désir. Dans l'antiquité, la quête de la sagesse s'accompagne de cette condamnation, chez les épicuriens comme chez les stoïciens. Sans doute les premiers confondent-ils le désir et le besoin : celui-ci peut être satisfait lorsqu'il rencontre l'objet qui lui convient, alors que le désir n'est jamais repu ; mais il n'en rappel pas moins que les désirs artificiels (ceux qui sont ni naturels ni nécessaires) nous entraîne vers l'inquiétude permanente. [...]
[...] Concevoir que le désir est toujours synonyme de manque ce n'est souligner qu'un de ses aspects, puisqu'il est capable lorsqu'il est satisfait , de construire quelque chose de positif. Spinoza dans Ethique livre 3 souligne que nous ne désirons pas une chose parce qu'elle est bonne en elle-même, mais parce que nous commençons par la désirer que nous la jugeons bonne. Le désir n'est pas déterminé par un objet doté de qualités particulières, il précède cet objet, et le produit donc comme désormais désirable. Dans cette optique, la différence ancienne entre bons et mauvais désir s'efface, et tout les désirs sont radicalement bons parce que producteur de valeur. [...]
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