Sciences humaines et arts, lâcher-prise, méditation, réalisation, bouddhisme zen, impermanence, dualités, nature de Bouddha
L'Eveil est une des notions essentielles du bouddhisme, et notamment du bouddhisme zen. Si l'ensemble des courants et des écoles du bouddhisme s'accordent à affirmer que l'Eveil correspond pour le pratiquant à la compréhension de sa vraie nature, sa nature de Bouddha, le Zen préfère souvent parler de « réalisation ».
[...] La notion d'Eveil dans le bouddhisme zen L'Eveil est une des notions essentielles du bouddhisme, et notamment du bouddhisme zen. Si l'ensemble des courants et des écoles du bouddhisme s'accordent à affirmer que l'Eveil correspond pour le pratiquant à la compréhension de sa vraie nature, sa nature de Bouddha, le Zen préfère souvent parler de réalisation Il s'agit de réaliser que l'on ne fait qu'un avec l'univers, que l'on est une partie du tout, par opposition à la vision égotique qui nous donne l'illusion d'être enfermé avec soi, dans l'état permanent d'insatisfaction, de souffrance, d'impression de manque qui caractérise l'être non éveillé. [...]
[...] Le méditant ne pratique pas zazen pour s'éveiller. Bien sûr, il s'appuie sur son égo pour viser l'éveil, mais au moment de la méditation, où les dualités s'estompent puis disparaissent, il ne s'agit pas de cristalliser de nouveau une notion d'objectif. Le méditant médite pour méditer. Il abandonne toute intention. Sa pratique est Eveil dès le premier instant. Dans la pratique, on oublie même le vœu de s'éveiller. L'Eveil est subit. La transformation qui permet de réaliser la vraie nature de Bouddha prend du temps. [...]
[...] La pratique permet d'unifier le corps et l'esprit : le retour au corps est fondamental. C'est sans doute une notion assez étrangère à la culture occidentale. Pour Platon : Le corps est une prison pour l'âme. Dans la tradition judéo-chrétienne, le corps est parfois perçu comme moins important que l'esprit, voire comme une entrave au libre développement de l'esprit. Dans le bouddhisme et dans le Zen notamment, le retour au corps est essentiel et fondamental. On se concentre sur l'être-présent. [...]
[...] Ces transformations nous amènent à notre nature de Bouddha qui est notre nature essentielle. Nous actualisons l'interdépendance de tous les êtres. Ce qui nous amène à plus de liberté : la liberté est l'objet fondamental du dharma. Qu'est-ce que l'on entend par plus de liberté ? Une libération de tous les poisons de l'esprit que sont l'avidité, la haine, l'ignorance, la jalousie, l'égocentrisme. On revient à une harmonie avec ce que l'on est en réalité et en profondeur. La liberté est l'opportunité de lâcher prise et de se détacher de ses vieilles habitudes, de ses karmas passés. [...]
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