Il y a peu on célébrait le 9 novembre 2009, les vingt ans de la chute du mur de Berlin. Le rattachement des deux Allemagnes symbolise en 1989, le renouveau du peuple de RDA, c'est-à-dire le retour à la liberté et aux droits fondamentaux alors réprimés par le gouvernement communiste. La notion de liberté ne se rapporte pas seulement aux libertés fondamentales comme la liberté d'expression, de penser, d'agir, etc. Les questions engendrées par ce concept de liberté sont beaucoup plus complexes que ce que laisse paraître la définition courante du terme : pouvoir agir indépendamment de toutes contraintes.
[...] Naît-on libre ou doit-on le devenir ? Il y a peu on célébrait le 9 novembre 2009, les vingt ans de la chute du mur de Berlin. Le rattachement des deux Allemagnes symbolise en 1989, le renouveau du peuple de RDA, c'est-à-dire le retour à la liberté et aux droits fondamentaux alors réprimés par le gouvernement communiste. La notion de liberté ne se rapporte pas seulement aux libertés fondamentales comme la liberté d'expression, de penser, d'agir, etc. Les questions engendrées par ce concept de liberté sont beaucoup plus complexes que ce que laisse paraître la définition courante du terme : pouvoir agir indépendamment de toutes contraintes. [...]
[...] Ainsi, l'autonomie nous permet de faire en sorte que l'on ait à faire ce qui nous convient et ainsi nous offre un accès vers la liberté. Nous avons donc montré que la liberté absolue était en réalité déterminée par des facteurs auxquels nous sommes assujettis comme la société qui nous entoure et que nous ne choisissons nullement. Néanmoins, la conscience permet de faire des choix qui nous permettent de nous émanciper de ces déterminismes pour accéder à la liberté. Finalement, la véritable liberté apparaît être celle que nous nous fixons : c'est à dire l'autonomie. [...]
[...] La conscience morale, qui nous est propre, nous permet de prendre conscience de cette fatalité, de l'examiner et de pouvoir ainsi s'en détacher. Cette libération est un effort rude à fournir ; c'est ce qu'explique Kant dans Qu'est ce que les Lumières. Pour lui, la majorité des Hommes restent des mineurs toute leur vie - c'est à dire qu'ils laissent d'autres personnes, des tuteurs choisir leur vie à leur place - par paresse et lâcheté Cependant, il semble que cette bataille à mener contre nos déterminismes soit l'unique moyen de parvenir à la liberté. Néanmoins, la liberté existe t-elle ? [...]
[...] La quête a-t-elle une véritable finalité ? Si l'on suit la logique freudienne le moi n'est pas le maître dans sa propre maison la conscience n'est qu'un effet de surface alors que l'essentiel de notre esprit est inconscient. Dans ce cas, si l'Homme est déterminé par son inconscient sur lequel il n'a aucune emprise, une liberté est-elle envisageable ? Si derrière les actions, soi-disant choisies, de l'Homme se trouve la volonté de son inconscient, l'Homme est- il responsable de lui-même ? [...]
[...] Jean-Paul Sartre partage ce point de vue. Pour lui, nous sommes absolument libres L'Homme se définit, à la fois lui-même mais l'humanité toute entière, par ses actes. Nos actes nous définissent or, ce sont nous qui choisissons librement nos actions. Ainsi l'être humain choisit d'être libre, de vivre sa vie comme il le souhaite sans dépendre d'aucune contrainte. Dès sa naissance l'Homme régit librement sa vie par les actions qu'il décide de mener : il se crée lui-même. Ce libre-arbitre ou, le pouvoir de se déterminer soi-même sans être déterminé par rien (M.Conche), est rejeté par Spinoza qui croit l'Homme définit par des déterminismes qui lui sont propres. [...]
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