D'après Jean-Jacques Rousseau, "l'homme est né libre, et partout il est dans les fers". L'homme posséderait donc une liberté de principe ou naturelle dès la naissance et qui s'atténuerait après à cause de contraintes dues à la société et aux événements imprévus.
Mais on pourrait se demander si l'homme est vraiment libre à la naissance. D'une part, les hommes naissent tributaires et dépendants, soumis à la nature, à des règles et des conventions de sa société. D'un autre coté, on peut dire que l'homme naît libre parce qu'il possède déjà des dispositions (potentialité, qu'il faudra développer) dès la naissance, comme la capacité de penser, de rêver, de désirer. Enfin dans une troisième partie, nous nous demanderons si, à défaut de naître totalement libre, nous ne cherchons pas à le devenir (...)
[...] Pour conclure, l'homme nait avec une certaine liberté juridique, une liberté de pensée, d'action, ainsi qu'une liberté à contrôler ses pulsions naturelles que l'animal ne possède pas. Mais le nouveau-né, n'est pas libre dans bien des domaines, il dépend d'autrui pour survivre, il ne possède pas le choix ses parents, donc de son éducation, ni enfin la liberté de choisir la société dans laquelle il vit. Ainsi donc, l'homme n'a pas beaucoup de libertés à la naissance mais il va chercher à le devenir. Nous pouvons donc nous demander si l'homme en grandissant peut atteindre une totale liberté ? [...]
[...] En tout cela dès la naissance, il est à l'état initial de dépendance à l'égard autrui. A ce stade, nous pouvons dire que l'homme ne nait pas libre. Mais d'autre part, on peut dire que l'on nait libre, car, d'après la loi, nous naissons tous égaux en droit, d'après la déclaration des droit de l'homme créée après la révolution. Elle expose un ensemble de droits naturels individuels et collectifs qui s'appliquent à tous les français et qui montrent une contradiction avec ce que l'on peut constater dans la première partie. [...]
[...] De plus, en principe, nous naissons tous avec la possibilité de devenir libre. Ainsi, plus l'enfant grandit, plus il devient autonome et moins il dépend d'un autre individu ce qui montre bien une augmentation de la liberté au fil du temps. C'est ce qu'illustre la légende de Tarzan, que nous avons déjà citée : L'homme élevé par des gorilles au début de sa vie, dépend de cette famille d'adoption mais par la suite il va choisir de retrouver la vie humaine. [...]
[...] Enfin, l'homme nait avec un pouvoir à prétendre un jour gouverner sa vie, avoir une liberté, une autonomie. Comparons l'animal à l'humain. Comme l'animal, l'homme doit manger et se reproduire, mais il ne mange et ne se reproduit pas comme l'animal, l'homme n'accepte de satisfaire ses besoins physiques que si certaines conditions d'un point de vue moral, voir esthétiques (apparence de l'individu) sont remplie. L'animal lui se nourrira et aura des pulsions car la nature l'y oblige. Par cette comparaison nous pouvons constater que l'homme en grandissant a une liberté de choix que l'animal ne possède pas. [...]
[...] Mais on pourrait se demander si l'homme est vraiment libre à la naissance. D'une part, les hommes naissent tributaires et dépendants, soumis à la nature, à des règles et des conventions de sa société. D'un autre coté, on peut dire que l'homme nait libre parce qu'il possède déjà des dispositions (potentialité, qu'il faudra développer) dès la naissance, comme la capacité de penser, de rêver, de désirer. Enfin dans une troisième partie, nous nous demanderons si, à défaut de naître totalement libre, nous ne cherchons pas à le devenir. [...]
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