Les mots et les choses, Foucault, discrédit des sciences humaines, philosophie, concept d'homme nait à la fin du XVIIIe
Sciences humaines : validité scientifique problématique, mais difficulté majeure tient du soupçon que ces matières n'existent que comme savoirs disciplinaires, càd définissant leurs origines entre le normal et le pathologique, ayant pour tâche d'être prescriptives. Sciences étonnantes. Il y a dans ces sciences humaines une obsession pour la norme, la normalité. Elles semblent se caractériser par leurs anomalies. Les malades, les fous, les rebelles anarchistes, faut circonscrire leurs territoires. Ce sont surtout sciences politiques : polis. Projet peu politique.
Si philo si frileuse... Comment comprendre cette attitude de rejet ? Le lien entre les deux n'est il pas fait d'emprunts réciproques ? N'ont-elles pas une extériorité dérangeante ?
[...] C'est le sujet humain, l'homme qui va faire l'objet d'un savoir nouveau. Comment peut on croire F que le concept d'homme nait à la fin du XVIIIe ? Foucault analyse d'abord l'illusion rétrospective qui consiste à parler d'humanisme comme ce qui serait la spécificité de notre culture par rapport à une autre culture. Nous ne sommes pas humanistes et nous ne l'avons jamais été. Terme d'humanisme : mirage flatteur mais construction arbitraire, littéraire, philosophique, l'humanisme date du XIXe siècle. En réalité, s'il n'y a pas d'homme, il n'y a pas d'humanisme car la place est occupée par dieu, par le monde, par les lois, le corps mais pas l'Homme. [...]
[...] Il faut penser le concept d'homme. C'est une évidence reconstruite. Les couches archéologiques montrent que son apparition est très récente et sa pensée montre si on peut se débarrasser d'une pensée de l'homme. L'epistémé classique c'est une vaste réflexion sur les modalités même de la représentation. F lui donne sens particulier. Ce n'est pas redoublement de la science, l'épistémé c'est un mode implicite de savoir qui configure historiquement la façon nous pensons et énonçons nos propositions. L'épistémé classique consiste en l'évidence d'un ordre des choses qui se dit clairement, qui se dit de façon lumineuse dans les termes du langage. [...]
[...] Les malades, les fous, les rebels anarchistes, faut circonscrire leurs territoires. Ce sont surtout sciences politiques : polis. Projet peu politique. Si philo si frileuse . Comment comprendre cette attitude de rejet ? Le lien entre les deux n'est il pas fait d'emprunts réciproques ? N'ont elles pas une extériorité dérangeante ? Le propos de Foucault c'est de montrer que depuis la fin du XVIII il n'y a plus une épistémé qui ordonne l'ensemble de notre savoir du monde, il y a une dissémination de la pensée qui s'efforce de montrer l'homme dans son historicité. [...]
[...] 3e registre : le registre du langage. Dans l'épistémé classique, les mots ont valeur de la représentation de la chose désignée. Or là, dans ce registre du savoir, on découvre qu'il y a structure interne de la langue, mot attaché à la représentation où il fait d'abord parti d'une représentation grammaticale. Pour que le mot puisse dire ce qu'il dit, il doit appartenir à une totalité organique, est qui est celle de la grammaire. Cela met fin au mythe d'une transparence de discours. [...]
[...] Les signes sont trompeurs. L'homme qui échange est rendu étranger à lui-même. Est inacessible à la sphère de la représentation. La valeur n'affiche rien de la réalité du processus économique. Deuxième front qui fracture l'évidence du tableau consistant à représnter les choses par les mots : la biologie. La taxinomie de l'epistémé classque classe ordonne les êtres vivants,c e qui se donne comme similaires par des rapprochement communs. Or à partir de Lamarck et Cuvier, on a rupture très forte de ce principe, ce que l'on désigne et ce que l'on place n'obéit pas à logique de vraisemblance. [...]
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