La question « que dois-je faire » admet deux réponses : je dois faire mon devoir et je dois chercher à être heureux. Ces réponses opposent donc morale et éthique puisque faire son devoir implique de suivre la conscience morale alors que chercher à être heureux renvoie à ce que le sujet considère comme digne d'être vécu. Dans les deux cas, ces comportements règlent notre conduite.
[...] III, Le bonheur est-il possible ? Kant définit le bonheur comme un concept indéterminé car il est impossible de savoir véritablement ce qui rend heureux. Il n'existe pas d'impératif qui définit le bonheur contrairement à l'impératif du devoir qui existe c'est pour cela que Kant considère que la finalité de l'homme c'est d'agir moralement. Le bonheur est donc impossible pour Kant si l'homme éprouve de la culpabilité ou des remords. Le bonheur est donc une illusion c'est un idéal de l'imagination. [...]
[...] Morale du devoir ou éthique du bonheur Introduction : la question que dois-je faire admet deux réponses : je dois faire mon devoir et je dois chercher à être heureux. Ces réponses opposent donc morale et éthique puisque faire son devoir implique de suivre la conscience morale alors que chercher à être heureux renvoie à ce que le sujet considère comme digne d'être vécu. Dans les deux cas, ces comportements règlent notre conduite. Comment distinguer ce qui relève de la morale ou de l'éthique ? [...]
[...] L'une répond à l'impératif du devoir alors que l'autre relève de l'agréable. La morale peut se définir comme l'action selon une maxime qui repose sur la raison et qui a une dimension universelle. La morale est ce qui pousse l'homme a agir selon l'humanité et à considérer autrui comme une fin et non comme un moyen càd que la morale reconnait la dignité humaine. La morale exprime l'autonomie de la volonté càd à s'obliger soi-même. Il n'y a pas de notion de contrainte. [...]
[...] Ainsi le bonheur passe par la réalisation de ce qui rend l'homme pleinement homme et notamment la réalisation de la dimension morale. Aristote définit l'homme comme un animal politique dont la finalité se trouve dans sa participation politique (=dans la cité). C'est donc au sein de la cité que l'homme peut être heureux. La perfection de l'homme pour Aristote se trouve dans l'usage de la raison puisque seul l'homme est un animal raisonnable. Ainsi le bonheur est lié à la vertu qui est le meilleur usage de la raison. Il rejette donc toutes les attitudes excessives et revendique un juste milieu. [...]
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