Ce document est une fiche de révision très complète sur la notion "Morale" du programme de philosophie de terminale.
[...] Il faudrait aussi selon lui ne jamais réduire autrui à un instrument, à un moyen. III/ LA DISTINCTION DE LA MORALE ET DE L'ETHIQUE : Critique des positions morales envisagées dans la deuxième partie : La conception kantienne de la morale démontre que le sujet qui s'e orce d'agir selon les principes d'universalité n'est plus en relation avec la réalité des rapports humains. En me demandant si ce que je fais est universalisable ou pas, ceci peut parfaitement se révéler contreproductif du point de vue moral. [...]
[...] L'obéissance au normes sociétales est donc ce qui fait que le groupe se maintient en tant que groupe. Dans Les deux sources de la morale et de la religion, Bergson a rme que « L'obligation est un lien du même genre que celui qui unit les fourmis d'une fourmilière ». L'obéissance au règles morales et sociales n'est donc pas chez les individus, un acte issu d'un jugement, d'une délibération mais le résultat d'une habitude acquise, d'une pression de la société. [...]
[...] La vie vertueuse comme sens de l'adaptation des principes moraux et de leur application : Il nous est possible de considérer que l'attitude morale n'est ni dans une application de règles par habitude ni dans une hyper-rationalisation des mobiles des actions que nous allons mener. En e et : Il y a attitude morale e cace quand notre respect des conventions a lieu d'être et quand nous savons le doser, l'adapter, l'ajuster aux circonstances dans lesquelles nous nous trouvons. Selon Aristote, on se familiarise avec la morale par cet apprentissage consistant à avoir en l'esprit des exemples par leur exercice. C'est en s'habituant à pratiquer la cithare que l'on devient citharède. [...]
[...] Les valeurs morales fondent des normes, cad. des autorisations et des interdits. Les normes morales les plus répandues sont celles qui exigent des membres de la société qu'ils ne se trompent pas ou qu'ils ne se nuisent pas les uns les autres, et qu'une certaine solidarité matérielle soit e ective entre eux. Du respect des obligations morales dépendent l'unité et la cohésion du groupe et, donc, sa survie. Notre comportement moral est souvent - et même presque toujours - une a aire d'habitudes = nous ne le remettons pas en cause. [...]
[...] fl ff ff ff ffi fi ff Dans un monde où les mêmes manières d'être entraîneraient les mêmes conséquences auprès de tous, une morale de l'universalité serait sans doute le moyen de conserver une cohésion sociale. Mais le monde des hommes étant fait de di érences, d'imprévisibilités et d'irrationalité, l'application d'un principe peut entraîner certains e ets ici et ne pas produire là. D'où la nécessité d'adapter ces principes. Par exemple, les conventions nous obligent à aider ceux qui sont les plus pauvres. Mais nous savons aussi qu'en certaines circonstances, l'entre-aide favorise l'inaction chez celui qui en béné cie. [...]
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