Montesquieu, 1689-1755, oeuvres principales, philosophie politique, philosophe
Montesquieu appartient à une puissante famille de parlementaires de la Gironde. Il fait lui-même des études de droit, avant d'hériter de la charge de son oncle au Parlement de Bordeaux. À Paris, où il fréquente les salons, la publication des Lettres persanes le rend célèbre : l'écrivain entre à l'Académie française en 1727. Mais c'est dans son château de la Brède et son immense bibliothèque que Montesquieu aime se retirer pour écrire. En 1728, il entreprend un long voyage à travers l'Europe, visitant l'Autriche, la Hongrie, l'Italie, la Prusse, les Pays-Bas et l'Angleterre. Il multiplie les rencontres, s'informe partout sur les moeurs, la religion, l'économie, la politique. C'est ainsi qu'à la fin de sa vie, le romancier brillant s'est effacé devant l'historien qui s'use au travail pour achever son « grand oeuvre », De l'esprit des lois. Montesquieu meurt entouré de ses amis. Diderot suit son convoi funèbre.
[...] Montesquieu (1689-1755) : son oeuvre et sa philosophie Le philosophe Montesquieu appartient à une puissante famille de parlementaires de la Gironde. Il fait lui-même des études de droit, avant d'hériter de la charge de son oncle au Parlement de Bordeaux. À Paris, où il fréquente les salons, la publication des Lettres persanes le rend célèbre : l'écrivain entre à l'Académie française en 1727. Mais c'est dans son château de la Brède et son immense bibliothèque que Montesquieu aime se retirer pour écrire. [...]
[...] À travers le regard que ses deux voyageurs persans jettent sur Paris et la société française, l'écrivain se moque du pouvoir et arrache le lecteur à ses préjugés. La démonstration politique. C'est dans De l'esprit des lois que Montesquieu réunit les thèmes qui ont animé ses recherches et ses réflexions. Il s'interroge sur le pouvoir politique, sur les liens entre le type de gouvernement, les moeurs, le climat et l'économie d'un pays. La publication du livre, en 1768, entraîne une violente bataille. [...]
[...] Il souligne la diversité des coutumes, des lois et des institutions, et les différentes formes de gouvernement qui leur correspondent. Aux yeux de Montesquieu, le meilleur système politique est celui de la monarchie modérée. Seule la séparation des pouvoirs, exécutif, législatif et judiciaire, peut assurer au citoyen la liberté politique et le bonheur. Montesquieu montre ainsi une forme d'optimisme, une foi dans la raison, qui permet à l'homme de s'affranchir des préjugés et de refuser l'autorité quand elle n'est pas juste ni raisonnable. [...]
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