Dissertation précise et complète traitant la problématique : "La métaphysique n'est-elle qu'une question de mots ?"
[...] La période précritique (les écrits publiés avant 1770), où Kant s'efforce de résoudre des questions de physique et de philosophie (Réflexions sur la véritable nature des forces vives, 1746) ou de résoudre le problème de l'origine du monde (Histoire naturelle et théorie général du ciel, 1755). Les écrits de cette période sont plus lyriques que rigoureux La période critique (à partir de la Dissertation de 1770), qui représente la philosophie de Kant proprement dite. Elle pose le problème de l'origine, de la nature et des limites de notre connaissance. [...]
[...] La métaphysique est soit une question de mots, soit purement vide A. Les mathématiques sont une connaissance a priori. Deux interprétations sont possibles : soit les énoncés mathématiques sont tenus pour des énoncés analytiques, vrais en vertu du sens des termes qui les composent, soit l'on admet une intuition a priori, rendant possibles des énoncés synthétiques, comme le fait Kant. Un énoncé est synthétique si sa vérité de dépend pas du sens des termes, mais de l'objet extérieur à l'énoncé auquel se rapporte l'énoncé. [...]
[...] Les querelles qui règnent en métaphysique et son incapacité à produire le moindre consensus le suggèrent La métaphysique est une science des objets transcendants. A. La métaphysique ne porte pas sur des objets empiriques : elle n'établit pas à la manière des sciences empiriques les lois de la nature auxquelles se conforment tous les objets. Autrement dit, elle ne porte pas sur les objets qui appartiennent au monde. [...]
[...] D'où le dilemme suivant : soit la métaphysique ne produit que des énoncés analytiques, et par conséquent ne s'occupe que du sens des mots ce n'est qu'une question de mots soit c'est une prétention indue à la connaissance La métaphysique est bien une question de mots. A. Il faut un autre sens, non péjoratif, à l'expression question de mots Le langage exprime la manière dont les hommes vivent au sein d'une communauté donnée. Il fait partie d'une forme de vie. [...]
[...] Né d'une famille modeste, il entra en 1732 au collège Frédéric, alors dirigé par un partisan de la secte piétiste qui prêchait la régénération intérieure par la médiation personnelle de l'Ecriture. A l'université, il reçut l'enseignement de Martin Knutzen, piétiste et disciple de Wolff. Il fut précepteur (1746-1755), puis, devenu docteur (1755), il est nommé professeur de logique et de métaphysique (1770). Sa vie fut consacrée à l'étude, à l'enseignement et à la malédiction. [...]
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