Philosophie mal
Dissertation entièrement rédigée abordant le thème du mal.
[...] Quant au jeune homme, il manque de peu de s'abandonner au mal, mais il rencontre par miracle le vicaire, qui ne le laisse pas sombrer et le secourt malgré l'ingratitude première du jeune homme. Les justes ne sont donc pas systématiquement balayés, mais peuvent se maintenir, même dans un monde injuste. III.2 Le triomphe du mal n'est pas absolu L'idée que le mal court et que le mal gagne ne signifie pas pour autant que son triomphe soit éternel et irréversible. [...]
[...] Il se peut pourtant que l'homme bon souffre : il faut bien dans ce cas qu'il y ait compensation divine dans l'autre vie, car l'amour que Dieu a pour les hommes ne saurait être trahi. Ils ont souffert dans cette vie, ils seront donc dédommagés dans une autre : étant donné que Dieu est bon et qu'il veut la justice, il doit être le garant d'une réparation apportée au juste outragé. La seule arme dont Dieu a doté l'homme face au mal qu'il subit, c'est l'espérance. L'espérance est la compensation qui nous est donnée, de manière naturelle, qui s'inscrit de façon sensible dans notre cœur, et qui se réveille quand nous subissons le mal. [...]
[...] Or, la raison est un outil imparfait qui ne nous permet pas de nous débarrasser du scandale du mal : sur le plan pratique, elle se révèle incapable d'apporter de véritables solutions pour évacuer le mal ou l'indignation qu'il provoque ; sur le plan théorique, elle encourage l'homme à s'adonner au doute et donc à s'éloigner toujours plus de la confiance dans le projet divin qui serait une solution ultime à l'indignation éprouvée par l'homme devant le spectacle du mal. L'homme est-il donc totalement démuni, pratiquement et intellectuellement, face au scandale du mal ? Transition : En réalité, si aucun auteur ne nie la difficulté de trouver des solutions pratiques et philosophiques pour sortir de l'apparente aporie que manifeste le triomphe du mal sur la terre, le portrait terrible des ravages du mal sert à souligner d'autant plus fortement qu'il existe des solutions pour rétablir l'espérance. [...]
[...] La violence est très présente dans Macbeth, dont l'action s'ouvre sur un champ de bataille où s'entassent morts et blessés. A cette violence autorisée (l'Ecosse est en guerre contre des envahisseurs) succède rapidement une violence d'un autre type, totalement incontrôlée : les meurtres se succèdent, à tel point que Macbeth, au soir de sa vie, déclare qu'il s'est gorgé d'horreurs J'ai presque perdu le goût de la peur. Il fut un temps où mes sens se seraient glacés au moindre cri nocturne, où mes cheveux à un récit lugubre se seraient dressés et agités comme s'ils étaient vivants. [...]
[...] Très bien. Des goûts et des couleurs . mais, moi je suis modeste ; je me satisfais de peu. Après on verra. Je n'ai pas d'orgueil. Je me contente de la vallée de larmes. Quand je souffre, je suis libre. Alors ? [...]
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