Nous allons étudier l'ordre du sentir de Merleau Ponty, c'est-à-dire, le thème de la perception; nous verrons ensuite en quoi consiste le schéma corporel au sens d'une unité de sens, motif d'un schéma de conduites et de gestes.
Nous répondrons à la question de savoir en quoi les mots ont-ils une physionomie. Nous verrons ensuite comment la perception reconnaît les choses, en quoi le corps est un savoir et en quoi consiste la synthèse temporelle (...)
[...] Il faut partir de cette pluralité des sens, l'unité des sens n'est pas le fait d'un jugement du je mais du une unité inter sensorielle dans le corps sujet, le corps vécu. Nous cherchons à rendre présent la communication de la parole et du geste à travers le corps. Mon corps est une sorte de système inter sensoriel. Chacun a le sentiment de soi dans son corps. le schéma corporel Le schéma corporel est l'unité des sens, motif d'un schéma de conduites et de gestes. Il ne faut pas partir des cinq sens et les séparer comme le font les empiristes. [...]
[...] Dans l'acte de perception, nous avons une spontanéitéé qui est une manière d'être hypnotisé. ÊÊtre absorbé par les choses, c'est être absorbé par le monde. La perception peut être un sentiment, le fait de se sentir soi-même, être joyeux ou triste. Pour Merleau Ponty, ce qui manque à Kant c'est d'avoir montré la perception comme actualité. Le je pense comme condition suprême est le résultat de la réflexion philosophique. C'est un acte du corps sujet. Vivre et percevoir, cela signifie la même chose. [...]
[...] Mes lunettes sont un instrument mais pas mes yeux. Le corps contient des instruments, a fonction d'instruments, mais il n'est pas lui-même un instrument; Il faut toujours un noyau corporel vivant. Le corps est plutôt médium de ce que veut l''individu dans sa conduite, dans son désir de vivre; mais il n'y a pas que les choses mais la langue à travers laquelle nous communiquons nos sentiments . les mots ont une physionomie La langue est une donnée qui signifie un être vivant c'est-àà-dire, sentant et pensant; les mots ont une physionomie. [...]
[...] La naturant est celui qui fait tout cela, c'est-àà-dire, Dieu. Descartes remplace la dualité du naturant et du naturéé par le temps en tant qu'il est constitué des résultats de mon acte de perception; La réduction phénoménologique naît donc de la présence du monde. La forme et la matière sont les résultats de l'analyse. L'expérience de la perception ne thématise pas, elle est plongée dans le monde d'expérience pré objective, le monde de la perception est un monde subjectif pas au sens particulier mais parce qu'il n''y a pas de monde perçu sans sujets qui perçoivent. [...]
[...] On ne peut être au monde que par son corps. le corps est un savoir Le corps est un savoir ce n'est pas une chose. La sagesse du corps est une espèèce de savoir pratique pour subsister. La perception est une manière d'incorporer le monde, il incorpore les choses à lui. Nous devons également mettre en avant le caractère anonyme de la perception; Le je qui décide ne peut rien faire s'il n'est pas déjà le je d'un corps donné. [...]
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