Le matérialisme historique (ou sociologie marxiste) cherche à analyser dialectiquement toute activité humaine. Pour Marx, les êtres humains sont les acteurs de leur vie, de leur histoire et, plus largement, de l'histoire en général. Toutefois, ils ne font pas l'histoire dans des conditions choisies par eux, déterminée par leur volonté. L'être humain est donc un acteur social et individuel mais son activité est limitée par une part de passivité plus ou moins grande. Cette activité humaine est codifiée par un ensemble de rapports sociaux, déterminés, et dont dépend l'existence des individus. Ces rapports constituent l'être social de chaque individu
[...] Le matérialisme historique montre dans l'histoire l'action des classes et les conséquences de leurs luttes, créatrices de modes de production nouveaux. Dans le manifeste Marx écrit: " L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de la lutte des classes". Cela signifie que les phénomènes historiques, seule réalité de l'histoire, ne sont pas autre chose que des formes diverses de la lutte des classes. En excluant le communisme primitif, Marx dégage les quatre modes de productions nés de ces luttes : le mode patriarcal de production. [...]
[...] Cette disparition de l'Etat implique donc la disparition complète des classes, un développement des forces productives, le dépassement de la division du travail, ainsi qu'un épanouissement de l'individu libre dans une société libre. Conclusion Le matérialisme historique considère donc l'Histoire comme un fait matériel. Marx conclut à la nécessité de la lutte des classes, née de la contradiction existant entre les modes de production et les formes de propriétés. Cette lutte des classes conduit nécessairement à la dictature du prolétariat, puisque la classe ouvrière est seule capable de surmonter les contradiction menant le capitalisme à sa destruction. [...]
[...] Les travaux matériels se trouvent donc exclus de la propriété en même temps que des fonctions supérieures. Les fonctions supérieures, n'appartiennent, elles, plus aux individus selon leurs dons naturels ou qu'ils ont développés, mais aux groupes d'après leur place dans l'organisation de la propriété. Les individus accèdent donc aux fonctions intellectuelles, politiques ou administratives grâce à leur richesse privée et non plus en raison de leur valeur sociale. Dès lors apparaissent les classes. La structure sociale n'est dès lors plus envisagée dans son rapport avec la nature, mais en fonction de l'organisation de la propriété, des fonctions sociales et des classes sociales. [...]
[...] Cette dictature est une phase transitoire vers le communisme, société sans classe. On pourrait interpréter les quelques décennies de gouvernance socialiste dans les pays de l'ex-bloc de l'est comme la phase transitoire que Marx a appelé la dictature du prolétariat et qui devait permettre l'avènement d'une société sans classes. On pourrait vouloir se convaincre que : 76 années de communisme ne sont peut-être pas suffisantes pour atteindre cette société sans classes. D'autre part, même si Marx a justifié la violence contre les éléments qui aurait pu empêcher le mouvement, cette quête d'une nouvelle société a nécessité la mort de millions de personnes. [...]
[...] Marx souhaite que par son analyse, les hommes prennent conscience de ce processus naturel, en aient une connaissance rationnelle, capable de le diriger et de le dominer. II. La division du travail Au cours de l'histoire, lorsque les instruments et les moyens de production se différencient, et ceux-ci tombent aux mains d'individus distincts. De ce fait, la division du travail implique la propriété privée. Le territoire et la terre, en tant que moyens de production subissent le même sort. De cette division du travail découle également une inégalité des travaux. [...]
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