Philosophie littérature mal
Dissertation entièrement rédigée abordant le thème du mal.
[...] Transition : Cette prégnance du mal dans les relations interpersonnelles posent la question de l'existence d'un mal proprement politique : si toute relation humaine conduit au mal, peut-on encore espérer vivre ensemble ? III. Les enjeux du mal politique : la vie en commun est-elle possible ? III La figure du tyran contre celle du roi juste Macbeth apparaît comme une figure tyrannique contre laquelle il faut se battre parce qu'elle met en péril l'ordre politique du pays, et plus loin, l'ordre du monde. [...]
[...] Le bien et le mal, de même que le juste et l'injuste, n'existent que pour un individu vivant en société (Thomas Hobbes) Introduction Lorsque l'on s'interroge sur l'origine et l'existence du mal, on ne peut manquer de soulever la dimension sociale du mal. En effet, comme le souligne Thomas Hobbes, Le bien et le mal, de même que le juste et l'injuste, n'existent que pour un individu vivant en société c'est-à- dire que les catégories morales ne peuvent être reconnues que par une société qui s'accorde sur la définition du bien et du mal. [...]
[...] Ainsi, le vieux roi Duncan apparaît comme une figure de royauté apaisée et juste, dont Macbeth essaie d'effacer en lui le souvenir au moment de commettre le meurtre Et puis, ce Duncan a usé si doucement de son pouvoir, il a été si pur dans ses hautes fonctions, que ses vertus emboucheraient la trompette des anges pour dénoncer le crime damné qui l'a fait disparaître ; et la pitié, pareille à un nouveau-né tout nu, chevauchant sur l'ouragan, ou à un chérubin céleste qui monte les coursiers invisibles de l'air, souffleraient l'horrible action dans les yeux de tous, jusqu'à noyer le vent dans un déluge de larmes . Il peut donc exister des manières justes de régner, reposant sur le respect des hiérarchies et de l'ordre divin et non sur l'apothéose des ambitions personnelles du monarque. Le mal politique n'est donc pas une fatalité chez Shakespeare : les tyrans sont punis et un ordre juste dans lequel les hommes peuvent vivre sans craindre le mal est rétabli. III.2 La solitude du juste, un remède au mal ? [...]
[...] L'enfer, c'est les autres : les relations entre les hommes sont la source directe ou indirecte du mal II.1 L'envie comme source du mal Dans Les Ames fortes, Thérèse présente son choix de la victime Madame Numance comme un choix motivé essentiellement par l'envie. Elle est très attirée par le personnage de femme que représente Madame Numance, dans ses beaux vêtements et avec sa grâce distinguée : elle dit clairement qu'elle souhaiterait être comme elle. De son côté, Madame Numance s'entiche de Thérèse parce qu'elle évoque pour elle la fille qu'elle n'a jamais eue. Chacune de deux femmes est donc motivée par un désir d'envie et de possession de l'autre, qui annule toute distinction entre bien et mal. [...]
[...] En entrant dans le monde des hommes, à cause de son étourderie, le jeune homme est comme chassé d'un paradis originel où il pouvait se procurer ce qu'il voulait quand il le voulait. Avec la faute involontaire, le jeune homme découvre une dépendance à l'égard des hommes et des choses : il n'est plus dans un état d'autosuffisance, mais découvre au contraire la douleur et la peur. I.3 L'inscription sociale du personnage : l'ambition de Macbeth Dans le contexte tragique de Macbeth, le rôle de l'ambition et de l'imitation est particulièrement important. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture